Les enfants palestiniens paient un tribut terrible à la sauvagerie des soudards sionistes Les dirigeants du monde continuent de réclamer l'arrêt des agressions israéliennes sur la bande de Ghaza, alors que les manifestations de protestations se poursuivent à travers le monde pour dénoncer les massacres sionistes. En tournée dans la région du Proche-Orient, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon tente d'obtenir, à travers une série de contacts, un cessez-le-feu immédiat alors que le bilan de l'agression israélienne ne cesse de s'alourdir atteignant, selon les secours palestiniens, 593 morts et 3640 blessés, en grande majorité des civils, au 15e jour de l'offensive. Dans la capitale égyptienne, Le Caire, M.Ban a rencontré lundi soir le secrétaire d'Etat américain John Kerry qui s'est dit «profondément inquiet» du sort des civils de la bande de Ghaza à qui il a promis 47 millions de dollars d'aide. Pour sa part, M.Ban a réaffirmé que «la violence doit cesser immédiatement». «Ce que nous avons vu ces derniers jours est inacceptable», a-t-il martelé peu avant son départ pour les territoires palestiniens occupés. Dans le cadre des contacts visant à faire cesser les agressions israéliennes qui ont provoqué également le déplacement, selon l'ONU, de quelque 100.000 habitants de Ghaza, le président palestinien Mahmoud Abbas et le chef du mouvement Hamas Khaled Mechaâl ont appelé, lors d'une rencontre à Doha (Qatar), à la fin de l'agression israélienne contre l'enclave palestinienne et la levée du blocus mis en place depuis 2006. «Il doit d'abord y avoir un cessez-le-feu puis nous continuerons les discussions avec l'Egypte et toutes les parties régionales et internationales jusqu'à ce que nous concrétisions le contenu d'un accord de paix final», a expliqué le négociateur du mouvement Fatah, Azzam al-Ahmad, à l'issue de la rencontre entre MM. Abbas et Mechaâl. Le Koweït où M.Ban s'était rendu dimanche dans le cadre de son périple régional, a lui aussi appelé le secrétaire général onusien à «mobiliser la communauté internationale» pour mettre fin à la «dangereuse» agression d'Israël contre Ghaza. Par ailleurs, le président français François Hollande a déclaré lundi que «tout doit être fait pour mettre un terme immédiat à la souffrance des populations civiles à Ghaza», à l'issue d'un entretien téléphonique avec Ban Ki-moon, selon un communiqué de l'Elysée. Au cours de cet entretien portant sur la situation à Ghaza, M. Ban a fait part au président français «en détail des efforts qu'il déploie actuellement au Proche-Orient avec l'ensemble des partenaires (...) pour parvenir le plus rapidement possible à un cessez-le-feu, puis à un règlement de la crise», d'après la même source. L'Algérie, par la voix du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait auparavant exhorté dimanche le secrétaire général de l'ONU à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin «immédiatement» à l'agression israélienne «effrénée» contre le peuple palestinien. Un appel à un cessez-le-feu a été également lancé par la Russie qui a également réclamé une «action concertée immédiate de la communauté internationale», selon son ministère des Affaires étrangères. La situation explosive à Ghaza sera au centre d'une réunion extraordinaire aujourdf'hui à Genève du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, selon un communiqué de l'ONU. Face à la poursuite sans répit des agressions israéliennes, des milliers de personnes ont manifesté notamment dans plusieurs capitales européennes contre l'offensive israélienne. A Vienne, environ 11.000 manifestants ont défilé dimanche pour protester contre «le crime et l'oppression en Palestine», tout comme à Amsterdam et à Stockholm, où respectivement quelque 3000 et un millier de personnes ont défilé contre les attaques israéliennes. Aux Pays-Bas, des milliers de personnes, scandant «Libérez la Palestine», ont manifesté à Amsterdam, dénonçant la mort notamment d'enfants innocents. Des milliers de manifestants s'étaient rassemblés lundi dernier à Paris à l'appel d'un parti de la gauche radicale et d'associations pro-palestiniennes au lendemain d'une manifestation dans la capitale française qui a dégénéré en heures d'affrontements entre policiers et jeunes. De nouvelles manifestations sont prévues aujourd'hui et samedi prochain à Paris. A Alger, les Scouts musulmans algériens (SMA) ont organisé une rencontre de solidarité avec le peuple palestinien à laquelle ont assisté l'ambassadeur de Palestine à Alger, Louay Aïssa, des personnalités nationales et organisations de la société civile.