La deuxième édition de la semaine de l'énergie en Algérie s'est ouverte depuis hier et jusqu'à jeudi prochain à l'hôtel Hilton et au Palais des expositions à Alger. L'Algérie attend beaucoup de «cette manifestation majeure» vu son attractivité. Un intérêt qui se confirme par le nombre et l'envergure des compagnies présentes à ce rendez-vous. L'ordre du jour, comme l'a bien souligné M.Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, porte sur «trois évènements interdépendants». D'abord, les Sixièmes journées scientifiques et techniques de Sonatrach qui permettront aux cadres du secteur de l'énergie national et international ainsi qu'à la communauté scientifique de débattre des derniers développements et des défis liés à la technologie, à l'essor des ressources humaines, à la protection de l'environnement et à la mondialisation. Ensuite, la deuxième exposition internationale sur le pétrole et le gaz en Algérie, laquelle, de son côté, permettra aux organismes pétroliers et gaziers nationaux et internationaux de présenter leur savoir-faire et les innovations technologiques dans leur domaine d'activité. Enfin, la quatrième conférence stratégique internationale sur les opportunités d'investissement. Devant le parterre des participants et des ambassadeurs ayant assisté à la cérémonie d'ouverture, M.Khelil a conditionné l'aboutissement de notre pays à une économie compétitive par «une conduite rationnelle et persévérante du processus de réformes engagé au cours de ces dernières années, qui reste à poursuivre et à parachever». Ainsi, Khelil a promis à ce que «le gouvernement veille à associer ses partenaires sociaux à la mise en oeuvre du nouveau programme de développement qui vient d'être adopté par le parlement, dans le cadre du dialogue tripartite». Il est question surtout du parachèvement des dispositifs législatifs, réglementaires et institutionnels destinés à attirer l'investissement privé national et à développer davantage les investissements étrangers directs ou en partenariat. C'est dire qu'un long chemin reste à faire surtout que l'Algérie ambitionne de se frayer une place dans le marché rudement concurrentiel. Et il est fort plausible que le ministre a sous-entendu la très controversée loi sur les hydrocarbures qui n'arrive toujours pas à faire l'unanimité. Par ailleurs, le P-DG de Sonatrach, M.Mohamed Meziane, n'a pas caché son optimisme s'agissant des résultats attendus de ce «prestigieux salon». Selon lui, le nombre et la qualité des participants laissent présager «des échanges fructueux». Du côté de MM.Alouani et Roland, respectivement cadre à Sonatrach et ex-ministre des Affaires étrangères vénézuélien, l'accent a été mis sur la relation existant entre le secteur de l'énergie et le développement, étant donné que l'un des objectifs phares de cette édition est l'instauration d'une stratégie pour un développement durable.