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Afflux massif de réfugiés
FRONTIÈRES TUNISO-LIBYENNES
Publié dans L'Expression le 03 - 08 - 2014

Des réfugiés egyptiens en attente de passer en Tunisie
Un contexte qui peut inciter les nombreux touristes étrangers qui ont choisi la Tunisie à renoncer à leurs vacances.
Qualifier la situation qui prévaut actuellement en Libye de dramatique ne reflète pas réellement la donne du terrain. La Libye, ce pays qui a été détruit par l'Otan avec une couverture arabo-occidentale, vit un cataclysme! Ce n'est guère une oeuvre de la nature, mais la folie des mercenaires et islamistes sous-traitants pour une démocratie importée qui ne répond pas à la définition conceptuelle de la République. Les fanatiques religieux et leurs alliés ont transformé la Libye en un immense champ de bataille sans précédent poussant ainsi la population à fuir son territoire vers d'autres terres.
Et c'est la Tunisie qui affronte cet exode qui a forcé les services de gardes-frontières tunisiens à user de leurs armes en tirant en l'air devant une situation qui a failli leur échapper pour repousser des centaines de personnes. Des Egyptiens pour la plupart, qui tentent de se réfugier en Tunisie pour fuir les combats incessants. Dans cette fureur, un officier de la police tunisienne a été blessé à la jambe, vendredi dernier, par une balle perdue des gardes libyens. En tout, 6000 personnes sont bloquées au point de passage de Ras Jedir qui a été fermé.
Cette décision a même été allégée vu le débordement engendré par les événements ayant d'ailleurs entraîné jeudi dernier la mort de deux Egyptiens lorsque les gardes libyens ont ouvert le feu. Malgré le déluge, la Tunisie a autorisé l'entrée sur son territoire de 350 Egyptiens. Le pays craint dêtre submergé par les réfugiés et le ministère des Affaires étrangères a précisé que «la Tunisie n'avait pas les moyens économiques d'accueillir des centaines de milliers de réfugiés». Et d'ajouter que son pays envisage de «fermer définitivement les frontières si l'intérêt national l'exige».
Le ministre tunisien a indiqué avoir demandé à l'ONU d'être «présente en force pour faire face au flux de réfugiés» le cas échéant. Un contexte qui peut inciter les nombreux touristes étrangers qui ont choisi la Tunisie à renoncer à leurs vacances. Ce qui aurait pour conséquence de pénaliser un secteur gros pourvoyeur d'emplois et générateur de devises sur lequel repose en grande partie l'économie tunisienne. Parallèlement, lévacuation des ressortissants étrangers s'est poursuivie. Pratiquement tous les pays ont fermé leurs ambassades et rappelé leurs ressortissants à quitter la Libye. Un pays qui refuse de se reconstruire et devient le théâtre de combats meurtriers «convenus» entre les milices, les islamistes et les populations tribales. Depuis l'assassinat de celui qui a su réunir les Libyens autour d'une République, Mouammar El Gueddafi, la Libye sombre dans le chaos. Son avenir est incertain. Les conséquences ne sont pas subies que par la Tunisie, car en l'absence d'une autorité libyenne capable de gérer la situation, elles pourraient aussi affecter l'Algérie qui devra en subir les retombées. Néanmoins, armée d'une solide expérience en la matière, elle a pris toutes les dispositions pour affronter les menaces, aussi bien sur le plan politico-sécuritaire, que sur le plan socio-économique.
Sur le plan diplomatique, l'Algérie multiplie ses activités pour secourir la Libye tout en coordonnant ses efforts avec la Tunisie; idem en ce qui concerne la sécurité de ses frontières, comme rapporté dans notre édition d'hier. Plus de 8000 soldats, assistés par des unités spéciales et les GGF sont mobilisés de nuit comme de jour en même temps que les forces héliportées qui opèrent des vols de reconnaissance intenses le long du tracé frontalier.
De son côté, la Tunisie a pris des mesures similaires en déployant au moins 6000 militaires. Ce dispositif intervient dans le cadre de la collaboration étroite entre les deux pays contre l'hydre terroriste afin de mener conjointement des opérations militaires, chacun dans son périmètre en échangeant des renseignements. Des réunions entre les armées des deux pays ont permis de dégager une stratégie de prévention et d'offensive contre les groupes terroristes le plus souvent composés de Libyens dont certains sont revenus de la Syrie dans le but de préparer le terrain à Daesh.
La Libye, sous la direction de l'ex-guide de la Jamahiriya, Mouammar El Gueddafi, était l'un des pays arabes les plus stables. L'Occident aurait dû garder sa démocratie sur ses terres d'où vient la pire des dictatures et l'imposer plutôt chez lui. Ce type d'interventionnisme de nature impérialiste bouleverse le monde depuis 2011. Il véhicule une perception occidentale de la démocratie qui ne sied pas à tous les peuples de la planète!


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