Les Verts retrouveront les Aigles le 10 septembre prochain Ses nombreux ennemis et éternels envieux rêvent de ternir l'image de notre pays, candidat en puissance à l'organisation de la CAN 2017. Les Maliens que les Verts affronteront le 10 septembre prochain au stade Tchaker de Blida, ont exploité la mort tragique du joueur Albert Ebossé dans un stade de football algérien, pour tenter auprès de la Confédération africaine de football (Caf), la délocalisation du match sus-cité ailleurs qu'à Blida. Une tentative malienne qui s'est avérée vaine, et qui a reçu une fin de non-recevoir de la part de la plus haute instance en charge du football africain, et que préside le Camerounais Idrissa Hayatou. Le décès tragique au stade de Tizi Ouzou du Camerounais Albert Ebossé, a surtout permis aux nombreux ennemis, et éternels envieux de l'Algérie, de ternir l'image de notre pays, candidat en puissance à l'organisation de la CAN 2017. Il est vrai que la mort d'un footballeur dans des conditions comme celles qui se sont produites, il y a une semaine dans un stade de football, qu'il soit étranger ou algérien, n'est nullement un évènement courant, encore moins banal. Il n'en demeure pas moins que cela est le fait d'un cas isolé, et qui a malheureusement provoqué l'irréparable en Algérie, au terme d'une rencontre de football. Oui, il y a bien eu mort d'un joueur dans un stade algérien. Mais cela n'autorise nullement certains pays du continent à «s'engouffrer dans la brèche», afin de discréditer à tout prix l'Algérie. Il est utile de rappeler encore une fois à nos amis Maliens qu'au moment où l'Equipe nationale algérienne devait se rendre à Bamako en 2012, le Mali faisait face à une situation interne, jugée très grave à l'époque par toutes les instances internationales. Dieu soit loué, aujourd'hui cela n'est plus du tout le cas dans ce pays ami de très longue date. Cela est par contre malheureusement encore le cas en Libye, et explique pourquoi l'Algérie s'est portée candidate pour la tenue de la CAN 2017 dans un pays comme le nôtre, qui plus est, accumule aujourd'hui une très longue et riche expérience, en matière d'organisation d'importants évènements sportifs. Il est vrai que l'Algérie du foot dérange souvent, notamment lorsque le sport roi algérien se distingue au plus haut niveau. Que nos amis camerounais en premier lieu, ainsi que nos voisins maliens sachent que toute l'Algérie est sous le choc d'un drame sans précédent. Mais de là, à mener une telle campagne envers un pays qui n'a nullement pour habitude, encore moins la tradition de «s'attaquer» à aucun pays du continent, il est vraiment très «choquant» de voir que «certains» détracteurs de l'Algérie du foot, profitent d'un terrible malheur qui vient d'endeuiller toute une famille camerounaise, pour porter un mauvais «coup» au football algérien. Que le joueur malien Diakité (ex MC Alger), et actuel coéquipier de l'Algérien Boudebouz au Sporting de Bastia, déclare aujourd'hui dans les médias que la tension est souvent électrique, et constamment présente dans le championnat d'Algérie, cela est la stricte vérité. Mais les Algériens ne sont ni des barbares, encore moins un pays où le joueur étranger se sent vraiment en danger. Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui, dans certains pays du continent africain, et dont certaines équipes nationales sont parfois «contraintes» de se préparer, ou bien d'évoluer le plus souvent hors de leurs frontières. Il est vrai qu'un individu comme il en existe un peu partout chez nous, et même ailleurs, a osé franchir «la frontière», dans un stade de football algérien. Mais que l'Algérie soit de la sorte, mise au banc des accusés, relève sans aucun doute d'un nouvel acharnement très malvenu, et qui ne rendra pas la vie au défunt Albert Ebossé que tout le peuple algérien pleure depuis cette tragique soirée du 23 août 2014. L'Afrique du foot a certainement perdu dans un stade algérien, un footballeur camerounais que beaucoup de supporters de la JS Kabylie, regretteront pendant très longtemps, et dont la silhouette hantera bien des années nos mémoires, et surtout nos terrains de football.