Avec Gone Girl, Ben Affleck en suspect idéal pour la disparition de sa femme détrône Denzel Washington dans Equalizer à la tête du box-office nord-américain, selon la société spécialisée Exhibitor Relations. Avec Gone Girl, David Fincher, l'un des réalisateurs de Hollywood les plus en vue (Fight Club, The social network, House of Cards, etc.), porte à l'écran le roman du maître du suspense Gillian Flynn, avec Ben Affleck dans le rôle-titre. A l'issue de son premier week-end sur les écrans nord-américains, ce thriller haletant au budget estimé à 60 millions de dollars empoche 37,5 millions de dollars, soit le meilleur lancement pour Affleck depuis Daredevil en 2003. Tout juste derrière cette grosse production, Annabelle, un film d'épouvante sur une créature éponyme monstrueuse, remporte 37,1 millions de dollars en un week-end, alors qu'il a coûté moins de 7 millions de dollars. The Equalizer qui avait fait un bon premier week-end d'exploitation, est relégué à la troisième place, empochant près de 19 millions de dollars lors de sa deuxième semaine dans les salles (64,2 millions au total. Les Boxtrolls arrivent en quatrième position avec 12 millions de dollars, soit 32 millions de dollars accumulés en deux semaines. Cette fable d'animation met en scène de gentils monstres à l'époque victorienne qui vivent sous terre, élèvent un garçonnet qu'ils ont secouru, Eggs, et tentent d'échapper au cruel et arriviste Snatcher. Le Labyrinthe, tombe de la deuxième à la cinquième place. Ce film de science-fiction basé sur un roman éponyme de James Dashner est une énième mise en scène d'adolescents luttant pour leur survie dans une société futuriste hostile. Il remporte 11,6 millions de dollars (73,6 millions de dollars après trois semaines à l'affiche). Nicolas Cage, en survivant dans Left behind, fait une timide entrée dans le box-office avec seulement 6,3 millions de dollars pour son premier week-end. This is where I leave you, avec Jason Bateman et Jane Fonda, tombe à la septième place avec 4 millions de dollars de recettes (29 millions au total), devant L'incroyable histoire de Winter le dauphin 2, avec Morgan Freeman et Ashley Judd, qui récolte 3,4 millions de dollars (37,9 millions au total). Les Gardiens de la galaxie, pour l'instant le film le plus vu de l'année aux Etats-Unis, tombe à la neuvième place et engrange encore 3 millions de dollars pour sa dixième semaine à l'affiche, soit 323,3 millions de dollars au total. En fin de classement, le thriller No Good Deed, où un évadé de prison séduisant (Idris Elba) terrorise une mère de famille, a généré 2,5 millions de dollars pour sa quatrième semaine à l'affiche (50,1 millions au total). L'acteur prend la défense des musulmans sur un plateau de télé L'acteur Ben Affleck faisait l'objet d'un vif débat lundi dernier après s'être fait le défenseur passionné des musulmans sur un plateau de télévision. L'acteur et réalisateur américain s'est enflammé vendredi soir sur le plateau de Real Time with Bill Maher sur HBO, une émission qui parle de l'actualité de la semaine avec Bill Maher, animateur athée militant et très marqué à gauche. Alors que la discussion, avec notamment un invité, le philosophe Sam Harris, tournait autour de critiques à l'encontre de l'islam, l'acteur a pris la parole, visiblement en colère, pour qualifier les propos qui se tenaient de «dégoûtants et de racistes». «Etes-vous l'expert en doctrine islamique?», a lancé Ben Affleck qui venait présenter Gone Girl, le dernier film où il joue, «c'est comme si vous disiez «oh, vous êtes un juif sournois». «Il y a un milliard de personnes qui ne sont pas fanatiques, qui ne frappent pas les femmes, qui veulent aller à l'école, manger des sandwichs, prier cinq fois par jour et ne font rien de ce que vous dites que font les musulmans. C'est un cliché», a-t-il poursuivi. Cette prise de position très ferme, rare à Hollywood, suscitait des réactions d'encouragement ou au contraire des critiques. L'animateur Bill Maher, très connu aux Etats-Unis, rappelait lundi dernier dans une interview à salon.com qu'il était un «progressiste» et qu'il ne s'agissait pas «d'intolérance religieuse». «Nous combattons pour les principes du progressisme!, a-t-il assuré. Ben Affleck, redevenu une valeur sûre de Hollywood depuis qu'il a réalisé Argo est le fondateur de Eastern Congo Initiative, une organisation caritative en République démocratique du Congo.