La pression a fini par gagner du terrain chez les Mouloudéens Le semi-revers concédé contre l'ASMO à domicile n'a pas manqué de plonger le Doyen dans le doute, alors que rien ne le présageait dès l'entame de la nouvelle saison. C'est de nouveau la contestation au sein du Mouloudia d'Alger, conséquence de la dernière sortie en date au stade Omar-Hamadi de Bologhine, sanctionnée pour rappel par un piètre 0 à 0 face à l'ASM Oran. Un semi-revers à domicile qui n'a pas manqué de plonger le Doyen dans le doute, alors que rien ne le présageait dès l'entame de la nouvelle saison en cours. Pour preuve, après avoir glané le trophée des champions aux dépens de l'USM Alger, tout le monde à l'époque s'accordait à dire que Boualem Charef était bel et bien le technicien capable de donner une nouvelle dimension au vieux club algérois cher à Bab El Oued. Aujourd'hui, six journées seulement après l'entame du championnat de Ligue 1 Mobilis, l'ex-coach de l'USM Harrach, et même certains ex-joueurs harrachis recrutés au cours de l'intersaison, ne font plus du tout l'unanimité. Pis, certains membres influents au sein de l'actuel conseil d'administration que préside actuellement Hadj Taleb, souhaitent à tout prix pousser vers la porte de sortie Boualem Charef. Pour cause, la sortie houleuse des joueurs ainsi que celle du coach Charef qui se sont fait insulter et traiter de tous les noms d'oiseaux, jeudi dernier à la fin du match livré contre les Asémistes d'Oran, a plongé subitement le MCA dans une atmosphère générale des plus tendues. Aujourd'hui, au moment où nous mettons sous presse, rien ne dit que Boualem Charef va continuer de driver le Mouloudia d'Alger avec lequel il est sous contrat jusqu'en 2017. Apparemment, les méthodes et notamment le comportement de Boualem Charef ne semble plus du tout être toléré aujourd'hui au sein des Vert et Rouge algérois. Selon Gourmi, l'ex-attaquant de l'ES Sétif, il règne actuellement une ambiance telle qu'il reconnaît se sentir de plus en plus très mal l'aise dans un groupe constamment sous pression de partout et qui n'arrive plus à s'exprimer sur le terrain. Pis, la plupart des dirigeants actuels reprochent ouvertement à Boualem Charef de n'en faire qu'à sa tête, même au cours des regroupements auxquels il aurait pris la fâcheuse habitude de s'absenter, sans rendre de compte à personne. Il est vrai que tout le monde connaît parfaitement le caractère de ce technicien, en matière de gestion d'un groupe. Personne n'ignore que Charef est le type même d'entraîneur introverti, et qui a toujours souvent évité de s'adresser aux médias. C'est d'ailleurs l'un des très rares techniciens qui ont souvent systématiquement évité de faire la moindre déclaration d'après-match, même lorsque son équipe s'imposait. Il n'en demeure pas moins que son dernier comportement à l'égard d'un confrère journaliste-photographe, aurait été la goutte de trop aux yeux de l'actuel conseil d'administration du club algérois. Côté Sonatrach, l'actuelle tutelle du Mouloudia d'Alger qui a beaucoup misé cette saison sur l'ex entraîneur de l'USMH, on préfère pour le moment s'aligner sur la décision prise par Hadj Taleb de maintenir Boualem Charef à la tête de la barre technique. Mais désormais, il est clair que Charef va être à son tour mis dans l'obligation de faire en sorte que le Mouloudia renoue au plus vite avec le succès. Dans le cas contraire, les supporters vont finir par lâcher le MCA, d'autant plus que sa dernière prestation fournie contre l'ASM Oran, a failli se transformer par une défaite. Un revers à Bologhine a été évité de justesse par le portier Chaouchi, l'homme en forme du moment au sein du Mouloudia d'Alger.