Conscient de la tâche qui attend le onze malien, Kasperczak a déclaré au cours de sa conférence de presse que son adversaire du jour est effectivement très redoutable, mais qu'il va falloir battre à tout prix. Aujourd'hui, l'EN achèvera dans quelques heures à Bamako, son parcours des éliminatoires qualificatifs à la CAN 2015, face à un ultime adversaire malien qui jouera en présence de son public, ni plus ni moins sa qualification à la 30ème CAN que la Guinée équatoriale s'est attribuée en dernier ressort, après la défection du Maroc. Un groupe B dans lequel les Verts ont pratiquement fait cavalier seul, et qui s'apprêtent à effectuer à partir de 17h (heure algérienne), une sixième et dernière sortie officielle qui s'annonce des plus difficiles dans la capitale malienne, d'autant plus que les Aigles que drive le franco-polonais Henri Kasperczak n'ont plus du tout le choix, sinon celui de s'imposer au stade du 26 mars de Bamako. Pour cause, le Malawi qui occupe désormais la seconde place en compagnie du Mali, tentera de son côté de revenir à tout prix d'Ethiopie avec un précieux succès, synonyme de qualification à la CAN 2015. Il est donc quasiment certain que les Maliens auront cet après-midi une oreille très tendue et surtout à l'écoute d'Addis-Abeba, tout en suivant la manche retour Mali-Algérie, dans une enceinte qui devra accueillir pas moins de 40 000 spectateurs, tous acquis aux coéquipiers de Seydou Keïta, l'emblématique capitaine d'équipe des Aigles. Conscient de la tâche, et notamment la mission qui attend le onze malien, Kasperczak a déclaré au cours de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, que son adversaire du jour est effectivement très redoutable, mais qu'il va falloir battre à tout prix. Il est vrai que les dernières contre-performances en date, essuyées coup sur coup à Bamako face aux Ethiopiens, puis à Blantyre devant le Malawi, ont surpris plus d'un, et surtout sérieusement refroidi les millions de Maliens fans des Aigles. Il est désormais clair comme l'a reconnu lui-même l'actuel sélectionneur du Mali, w joue pratiquement sa tête et son avenir face à l'Algérie. Côté algérien, Mohamed Raouraoua qui a fait le déplacement avec l'EN, en sa qualité de chef de délégation, l'actuel patron de la FAF, a estimé que l'éthique sportive sera respectée. Quant à Christian Gourcuff qui a finalement daigné être présent avec les Verts, le technicien breton souhaite vaincre les Aigles à Bamako même, tout en estimant qu'il n'est pas impossible pour lui d'envisager plusieurs changements dans le Onze algérien, afin de voir des choses nouvelles au niveau du jeu. Un dernier sérieux test d'avant-CAN, a ajouté l'actuel patron technique des Verts, d'autant plus que l'EN aura très peu de matchs amicaux à livrer avant de se déplacer en Guinée équatoriale. Une dernière rencontre officielle pour le compte de l'année 2014 et au cours de laquelle les Verts savent très bien que les Aigles du Mali, ne vont pas se priver de les épingler à Bamako, et dans un contexte actuel des plus surréalistes. Aujourd'hui, les Verts ont le devoir de défendre leur statut actuel de ténor n°1 et les Maliens celui de s'éviter à tout prix une élimination qui risquerait d'entamer sérieusement le prestige des Aigles.