Le secrétaire général du MPA Pour lui, «il ne peut y avoir de politique sociale ni de politique économique sans la paix». Le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès, a appelé, hier, l'opposition depuis Tébessa, «à faire preuve d'esprit de responsabilité au service du pays et des citoyens». Le patron du MPA animait un meeting populaire à la salle de cinéma de la localité d'El Aouinet à Tébessa. Il a abordé dans ce contexte la question de la chute des prix du pétrole et ses retombées sur la situation économique du pays. Il a souligné que «la chute du prix du pétrole est un grand problème. Mais qu'il était impossible, comme l'a affirmé le président Bouteflika, que l'Algérie abandonne sa politique sociale et le soutien des prix». «L'Etat maintient son programme d'investissements pour le logement et la santé, même si d'autres investissements non prioritaires seront différés pour les mois à venir», a-t-il encore indiqué. Il a souligné que «même s'il était du droit de l'opposition de critiquer pour accéder au pouvoir, cela ne peut se faire que par le biais des élections qui auront lieu en 2019». Il a également affirmé que le «peuple algérien a élu son président, Abdelaziz Bouteflika». Lequel, selon lui, est «l'artisan du retour de la paix, de la quiétude et de la stabilité, qui représentent des acquis à préserver si nous voulons construire une Algérie forte». Pour lui, «il ne peut y avoir de politique sociale ni de politique économique sans la paix». Poursuivant sur sa lancée, le SG du MPA a considéré que le peuple algérien «ne s'est pas trompé en renouvelant la confiance à son président qui gère les affaires de l'Algérie, armé de raison et d'une expérience exceptionnellement riche et longue». Il n'a pas manqué d' évoquer en ces temps d'angoisse, de disette, le printemps arabe et particulièrement la Tunisie située à quelques encablures de cette localité frontalière. «On l'a affublée de révolution du Jasmin. Je ne pense pas que vous ayez senti le jasmin ici», dit-il, ironique, tout en invoquant la situation dramatique dans les pays du printemps arabe, en l'occurrence la Libye, l'Egypte et la Syrie», a-t-il commenté. Il a souligné qu' «aucun émirat n'a été touché par la vague du printemps arabe, seules les Républiques connues» l'ont été. Le chef du MPA a estimé que «l'Algérie est préoccupée par ce qui ce passe dans les pays voisins, notamment en Libye, un pays totalement en proie à une guerre civile, le Mali en crise politique et sécuritaire mais aussi la Syrie devenue un Irak bis». En évoquant la question du retour du FIS dissous, réclamé par les anciens dirigeants de ce parti, qui ont été touchés par la Charte de la paix et de la Réconciliation nationale, il a estimé qu' «il était impossible de revenir aux années 1990, marquées par la braise et le sang». Il a appelé ces «parties à cesser de faire dans la menace, parce que le peuple algérien a résisté, résiste et continuera de résister».