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L'entreprise italienne saisit le tribunal
LA RESTAURATION DE L'HÔTEL DE VILLE D'ORAN LUI A ETE RETIREE
Publié dans L'Expression le 17 - 06 - 2015


Une vue de la mairie
La résiliation du contrat paraphé avec l'entreprise italienne n'est pas encore expliquée.
Le groupement italien en question, devant prendre en charge la restauration de l'Hôtel de ville vient de mettre en marche la machine judiciaire en saisissant les justiciers en vue de statuer sur le litige financier et commercial qui l'oppose à l'administration locale, et ce après que celle-ci ait résilié le contrat la liant à l'entreprise italienne. Un tel recours sera, sans aucun doute, sans impact grave et incidences directes sur le chantier. Sa concrétisation risque de prendre du temps. Le projet risque d'être bloqué alors que la reprise des travaux sera tributaire de la décision du juge. Des retards risquent de s'inscrire dans la durée. Tout ce tintamarre est survenu au début du mois en cours lorsque les travaux de restauration de l'Hôtel de ville d'Oran, à l'arrêt depuis deux ans, ont été confiés à une entreprise nationale que l'on ne cesse de qualifier de leader dans le domaine de la restauration des vieilles bâtisses et de la construction. Les décideurs locaux évitent toute polémique ou spéculations verbales autour de la restauration de l'Hôtel de ville abritant l'APC d'Oran. Tout comme l'Hôtel Châteauneuf, réalisé dans les années 1980 en plein coeur d'un site historique. La résiliation du contrat paraphé avec l'entreprise italienne n'est pas encore expliquée. Le projet est remis à une date non encore définie, sans toutefois avancer d'autres explications, notamment en ce qui concerne la reprise des travaux. Pourquoi a-t-on annulé le contrat? L'entreprise italienne ayant été désignée n'est-elle pas spécialisée dans la réhabilitation du patrimoine historique? A-t-on associé le maire d'Oran dans la prise d'une telle décision, l'annulation du contrat? La problématique ayant été soulevée auparavant n'a pas eu de réponses!
Pourtant, les finances ne manquent pas et les institutions en charge de financer le projet n'ont pas été avares en allouant un montant avoisinant 60 milliards de centimes pour la remise à neuf de la plus vieille mairie algérienne. En attendant, le siège de l'APC d'Oran, connu sous l'appellation coloniale de l'Hôtel de ville, est en dégradation avancée.
«Depuis 2012, il a été converti en base de vie des Italiens ayant occupé les lieux dans le but de le restaurer alors que le chantier n'a jamais vu le jour», déplore-t-on tout en regrettant «l'état attristant dans lequel se trouve la plus ancienne mairie du pays». Ses deux lions sont emprisonnés par les échafaudages géants mis en place à l'effet de passer au chantier de restauration alors que les responsables devant relancer les travaux, le maire et son cabinet, n'ont rien trouvé de mieux à faire que de «squatter» l'ex-Prisunic d'Oran transformé en Centre culturel baptisé au nom de l'Emir Abdelkader.
La gestion de la ville est assumée à partir du centre culturel situé dans le boulevard de la Soummam. Le secrétariat général de l'APC, devant initialement être adjacent aux bureaux du maire, est expédié loin du boulevard de la Soummam puisque placé au 111 rue Larbi Ben M'hidi. L'Hôtel de ville, fissuré en plusieurs endroits, menace de s'écrouler. L'Hôtel de ville, ce joyau architectural, construit en 1868 a été déserté en 2013 après que sa restauration ait été décidée. Et depuis, rien n'a été fait hormis la clôture de la mairie par des échafaudages encerclant les quatre façades de la bâtisse.
Aucun n'ignore qu'un premier marché, conclu de «gré à gré» avec ce même opérateur italien, a été ensuite «dénoncé», amenant les autorités locales à utiliser la procédure de l'appel d'offres. Après ouverture des plis et délibérations de la commission concernée, c'est la même entreprise italienne qui remporte le marché et un nouveau contrat est signé en septembre 2014. Ce projet de restauration devait être le mois de janvier 2014, selon le délai de 24 mois fixé par le contrat. Mais c'était sans compter avec la complexité technique imposée par un cahier de charges obligeant l'opérateur à restaurer le moindre détail architectural et à livrer le bel édifice avec ses caractéristiques et ses attributs d'origine Ce groupement d'entreprises italien aurait été sur le point de procéder à la sous-traitance de certains travaux par des artisans locaux capables, au mieux de gratter de vulgaires façades d'immeubles délabrées. Le même sort semble «maudire» l'historique Grande-Poste d'Oran, dont les travaux ont été arrêtés à plusieurs reprises et qui est restée fermée pendant trois ans. La poste centrale a été bâtie en 1903.


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