Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé hier à Tel-Aviv pour des entretiens avec les dirigeants israéliens et avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah en Cisjordanie occupée afin de plaider pour un «retour au calme» dans la région, où les agressions israéliennes contre les Palestiniens ont fait plus de 110 morts parmi les Palestiniens depuis le 1er octobre. Le secrétaire d'Etat, qui dit arriver dans une période «très troublée», au début de ses entretiens avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, entend «continuer les discussions sur l'arrêt des violences dans la région» en proie aux agressions israéliennes depuis le début du mois d'octobre. Il doit par la suite s'entretenir à Ramallah en Cisjordanie occupée avec le président palestinien Mahmoud Abbas en vue de plaider en faveur de l'arrêt des violences qui ont fait plus de 100 morts parmi les Palestiniens depuis début octobre en raison des provocations israéliennes dans les territoires occupés. M. Kerry a déclaré à son arrivée dans la région être venu discuter «des moyens de travailler ensemble, tous ensemble dans la communauté internationale» en vue de trouver «les moyens de restaurer le calme». Le déplacement du responsable américain vise à tenter de faire émerger «des mesures concrètes pour apaiser les esprits», selon Washington. Il ne s'agit pas de s'attaquer aux causes profondes du mal en relançant un aléatoire effort de paix dont les conditions sont tout sauf réunies. La Maison Blanche a écarté l'éventualité que de telles négociations reprennent d'ici à la fin du mandat de Barack Obama en janvier 2017, après l'échec en avril 2014 de la dernière initiative de M. Kerry. La direction palestinienne reproche à Israël, notamment la poursuite de l'occupation et la colonisation, ainsi que l'absence de toute perspective de création d'un Etat palestinien indépendant. Les Etats-Unis voudraient voir le gouvernement israélien prendre des positions consolidant une telle perspective, et des dispositions pratiques, notamment économiques, pour faciliter la vie quotidienne des Palestiniens.