Près de 300 migrants avaient dû recevoir des soins dimanche après que des policiers macédoniens eurent fait usage de gaz lacrymogènes et, selon le gouvernement grec et des ONG, de balles en plastique, pour repousser des migrants tentant d'entrer en force en Macédoine. La police macédonienne a nié avoir utilisé des balles en plastique. Un responsable de Médecins sans frontières (MSF), témoignant dans un tweet lundi, a toutefois confirmé que des personnes avaient été blessées notamment à la tête par de telles balles, dont trois enfants de moins de dix ans. Le porte-parole du service grec de coordination de la crise migratoire, Giorgos Kyritsis, a lui aussi réitéré lundi cette accusation. Il a dénoncé à la radio grecque Vima un "usage excessif et asymétrique de la violence" de la part de la Macédoine, ayant créé "une situation très difficile en territoire grec".