Certains sites sont un véritable danger pour nos jeunes Ils rapportent des fortunes à leurs créateurs, alors que l'Algérie engage des sommes colossales pour garantir le haut débit. La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication Iman Houda Feraoun a appelé le législateur algérien à envisager une loi qui autorise son département ministériel à bloquer les sites pornographiques ou ceux incitant à la violence ou à la discrimination raciale. La ministre, qui répondait à une question sur la possibilité de bloquer les sites pornographiques et autres qui prônent la violence et la discrimination raciale, a expliqué que son département ne possédait pas l'outil juridique qui le lui permettait, invitant le législateur algérien à envisager un texte de loi qui favoriserait l'intervention de son secteur à cet effet pour bloquer ces sites qui portent préjudice à la société. Il y a toutefois des techniques mises à la portée des parents pour protéger les enfants contre ces fléaux, mais pour les adultes, ils sont sous le contrôle de leur conscience, a soutenu Mme Feraoun pour qui le véritable danger consiste en l'engouement des jeunes pour les réseaux sociaux. Selon la ministre, le taux de navigation est de 80% sur ces sites qui rapportent des fortunes à leurs créateurs à l'étranger alors que l'Algérie engage des sommes colossales pour garantir le haut débit d'Internet. Par ailleurs, lors de la même séance plénière, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a indiqué que «tout étudiant désirant passer le concours de post-graduation, master ou doctorat, a le droit de s'inscrire dans n'importe quelle université». Le ministère a, à cet effet, ouvert un portail sur son site électronique pour permettre à l'étudiant de s'informer sur le nombre de postes et de spécialités disponibles à l'université où il désire s'inscrire, à condition que l'établissement dispose d'un nombre suffisant d'enseignants-encadreurs (...)», a-t-il fait savoir. Tout centre universitaire peut ouvrir une spécialité ou une faculté ou encore transformer un centre universitaire en une université, à condition de «respecter le cahier des charges», a-t-il indiqué. La ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit a affirmé pour sa part que «les responsables locaux, notamment dans les wilayas du Sud, ont toute latitude d'adapter les horaires de cours quotidiens et le calendrier des examens, mais à condition qu'ils respectent le seuil minimum des 22 semaines d'études et le programme officiel des examens nationaux». Répondant à la question d'une députée de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), la ministre a proposé entre autres, la détermination des horaires d'entrée et de sortie des élèves et du staff éducatif de 7h à 14h. Cette autorisation accordée aux directeurs de l'éducation n'a pas été exploitée, a fait savoir la première responsable du secteur, précisant que la décision ne relevait toutefois pas de l'administration seule mais qu'elle passait par la concertation avec la société civile et les partenaires au niveau local. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui a indiqué de son côté que son secteur allait adopter une série de mesures pour conférer davantage d'efficience au rôle de la collectivité locale et valoriser sa ressource humaine». «La wilaya jouira de la possibilité de recourir au recrutement sur son budget décentralisé», a-t-il affirmé. Il a évoqué les mesures adoptées par le ministère pour valoriser la ressource humaine de la collectivité locale et hisser son niveau de ser-vice public. Ces mesures ont concerné essentiellement les statuts des personnels de la collectivité locale (...) estimés à 350.000 employés et agents. Il a été ainsi procédé à la mise en place de 72 nouveaux grades répartis entre huit filières spécialisées pour la prise en charge de fonctions vitales, a-t-il poursuivi, annonçant par la même occasion la création de nouveaux corps de métiers, à l'instar de ceux d'ingénieurs de gestion technique et urbaine, d'inspecteurs d'hygiène et d'environnement, de conseilleurs à l'activité culturelle et sportive.