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La droite anime les débats, la gauche se cherche...
PRESIDENTIELLE FRANÇAISE DE 2017
Publié dans L'Expression le 08 - 11 - 2016

La droite française en rangs dispersés, mais à l'offensive, pour la présidentielle de 2017
Contrairement à une gauche divisée à la recherche d'un rassembleur, la droite, en prévision de la primaire de fin novembre, occupe la scène politique française et traite de toute la thématique qui ne laisse aucun Français indifférent.
Les débats animés par les sept candidats à la primaire de droite sont presque devenus le pain quotidien des médias qui laissent apparaître, toutes lignes éditoriales confondues, que le prochain président de la République française serait de droite, à moins d'un exploit inattendu du président sortant, François Hollande, dont les sondages d'opinion montrent une courbe d'impopularité «au-dessous du niveau de la mer». Même si la bataille est «très rude» dans le starting-block, laissant apparaître un vestiaire pas du tout homogène, la droite s'accorde cependant à souligner l'importance et la nécessité de l'unification des rangs face une la majorité gauche «défaillante» et une extrême droite à laquelle l'accès à la présidence doit être barré, même s'il faut des alliances de contre-nature. Mais de nombreux observateurs restent convaincus que le dernier tournant dans la course se jouera entre l'ancien président Nicolas Sarkozy qui, rattrapé par ses politiques rejetées par les Français, tente d'accaparer la scène médiatico-politique, et le «vieux routier» Alain Juppé, grand favori des sondages, se dressant en rassembleur dans son propre camp et des Français qui souhaitent un profond changement dans la conduite des affaires de l'Etat. Malgré des critiques, parfois récurrentes, à son encontre, pour son âge (71 ans), notamment, et sa condamnation par la justice pour des emplois fictifs, Alain Juppé est porté par tous les sondages sur le podium, surclassant l'ancien président qui n'arrive pas encore à convaincre en raisons des ses politiques et de ses démêlés avec la justice, dont certains titres de la presse sont revenus cette semaine sur l'affaire du soutien financier de l'ancien leader libyen Maâmar El Gueddafi à Sarkozy lors de sa campagne électorale de 2007. Toutefois, même si Juppé est donné gagnant, certains analystes trouvent qu'il «survole les débats et reste flou sur des questions essentielles». Par ailleurs, Marine Le Pen, présidente du Front national (FN) et candidate à la présidentielle de 2017, dont beaucoup redoutent le soutien des déçus de la droite et de la gauche, ne s'est pas encore lancée dans cette précampagne. Elle reste cependant préoccupée, pour l'instant, par la question du financement de sa campagne présidentielle. Recevant une fin de non-recevoir de la part des banques françaises, Marine Le Pen est en quête de financements extérieurs, dont notamment des Emirats arabes unis, selon le journal électronique Médiapart. Une information démentie par le FN. En plus de cette problématique, l'Union européenne vient de réclamer à Marine Le Pen, députée européenne, 339.000 euros pour avoir fait payer les salaires de ses deux assistants parlementaires au Parlement européen alors qu'ils travaillent en réalité pour le FN. En outre, l'on craint, au sein de ses adversaires politiques, qu'elle reste en mesure de peser sur la prochaine présidentielle que les sondages prévoient d'ailleurs sa qualification pour le deuxième tour. Dans le camp de la majorité, ou de ce qu'il en reste, plusieurs observateurs politico-médiatiques ne voient pas très bien comment François Hollande pourrait reconquérir son électorat «déçu par sa politique» et par ses propos contenus dans le dernier ouvrage-entretien avec deux journalistes «Un président ne devrait pas dire ça», que nombreux ont estimé qu'il s'est fait hara-kiri. Sans avoir l'envergure nécessaire et le charisme, plusieurs candidats potentiels se bousculent au portillon, mais l'on s'interroge déjà sur les chances d'Arnaud Montebourg, d'Emmanuel Macron ou de Jean-Luc Mélenchon, que même le Parti communiste français lui a tourné le dos. Les Hollandistes, eux qui attendent la décision de leur chef, préparent déjà le «plan B» préconisant la candidature du Premier ministre, Manuel Valls, «le mieux placé pour le Parti socialiste» si François Hollande renonce à un second mandat. Si à droite la place est aux débats politiques et politiciens, à gauche l'on assiste à une effervescence dans une guerre de positionnement en attendant de ce que peut amener le mois de décembre.


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