Baptisé au nom de Alcom 1, ce satellite est d'un apport important, notamment dans le domaine des télécommunications. C'est parti. L'Algérie investit dans les satellites et les hautes technologies spatiales. Aucun recul ni encore moins d'hésitation ne sont permis. Tant mieux pour l'Algérie! Le développement des techniques spatiales est désormais, un simple jeu de routine. C'est la ministre de la Poste et des Technologies de l'information de la communication, Iman Houda Feraoun qui fait état de l'intérêt particulier accordé par l'Algérie à ce secteur. En se rendant jeudi à Oran, elle a annoncé que «le premier satellite algérien dédié aux télécommunications sera lancé en juin 2017». Baptisé au nom d'Alcom 1, ce satellite est d'un apport important, notamment dans le domaine de la télécommunication. Tel que présenté par la plus jeune ministre du gouvernement de Sellal, ledit satellite «permettra de couvrir les besoins du pays en matière de télédiffusion». Sur sa lancée, Iman Houda Feraoun a explique que «Alcom 1 parachèvera la souveraineté de l'Algérie dans le domaine des télécommunications». De tels propos ont été tenus par la ministre à l'occasion de la cérémonie organisée jeudi en l'honneur des cinq chefs de projets qui ont réalisé trois satellites algériens: Alsat -1B, Alsat-2B et Alsat-N1. Ces projets ont été couronnés par le lancement dans l'espace des trois satellites algériens. Leur coup d'envoi a été donné le 26 septembre dernier par un lanceur indien à partir du site de Sriharikota, au sud de l'Inde. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, les trois satellites ont pris des centaines de milliers de photographies de moyenne et haute définition. Le projet pour lequel se sont lancés des ingénieurs et chercheurs algériens est consistant, étant donné qu'il a porté sur la réalisation de trois satellites algériens qui ont été lancés le 26 septembre dernier. Une telle consécration, d'autant plus réussie, n'est pas passée inaperçue, du moins pas du côté du gouvernement algérien qui a, par le biais du département de Iman Houda Feraoun, jugé utile d'encourager les créateurs algériens en les honorant jeudi lors d'une cérémonie présidée par la ministre au niveau du Centre de développement des satellites d'Oran. En rencontrant la ministre, les ingénieurs-chercheurs ont eu droit à un traitement exceptionnel. A cette occasion, la ministre, Iman Houda Feraoun, a lu un message du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans lequel il a adressé ses sincères félicitations aux ingénieurs et aux experts de l'Agence spatiale algérienne, ses cadres et ses responsables pour la réalisation des projets de satellites. Comme il a également salué leur compétence en matière de technologie spatiale et leur maîtrise des différentes applications au service du développement durable et pour renforcer la souveraineté nationale. «Les hautes autorités de l'Etat, à leur tête le président de la République, accordent une attention particulière et un suivi permanent aux activités de l'Asal dans le domaine de la promotion des technologies spatiales, leur développement et leur utilisation à des fins pacifiques», a encore souligné M. Sellal, dans sa missive, tout en exprimant «les encouragements aux compétences nationales qui veillent à la mise en oeuvre et à la réussite du programme». Pour sa part, la ministre de la Ptic, en s'adressant aux premiers créateurs du satellite algérien, n'a pas dissimulé sa satisfaction ainsi que celle de son département. Dans la foulée, elle a félicité les ingénieurs qui ont contribué à cette réalisation tout en saluant leurs efforts pour le transfert des technologies relevant d'un secteur très protégé et difficile d'accès, comme celui du spatial. La ministre a rendu hommage à cette jeune génération de chercheurs qui, a-t-elle souligné, ont «préféré remplir leur devoir dans leur pays plutôt que d'aller travailler dans des centres de recherche étrangers».