Le chef de la diplomatie américaine a relevé que les administrations américaines successives ont convenu que la solution à deux Etats était «le seul moyen de parvenir à une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens». Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a indiqué vendredi soir à Washington que la solution à deux Etats était «le seul moyen de parvenir à une paix durable» au Moyen-Orient, affirmant que son pays ne pouvait faire obstacle à une résolution des Nations unies qui appelle à promouvoir des négociations concluantes. «Aujourd'hui les Etats-Unis ont un objectif primordial: préserver la possibilité d'une solution à deux Etats» au Moyen Orient a déclaré John Kerry après l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution exigeant d'Israël l'arrêt immédiat des activités de colonisation à El-Qods Est et en Cisjordanie occupée. Le chef de la diplomatie américaine a relevé que les administrations américaines successives ont convenu que la solution à deux Etats était «le seul moyen de parvenir à une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens». Il a ajouté que l'avenir du Moyen Orient est «menacé actuellement par les mesures sans précédent pour étendre la construction des colonies menée par les opposants à la solution à deux Etats». Expliquant la position des Etats-Unis qui ont refusé vendredi d'opposer leur veto à la résolution du Conseil de sécurité, Kerry a indiqué que son pays ne «pouvait en toute bonne conscience faire obstacle à une résolution de l'ONU qui précise clairement que les deux parties doivent agir maintenant pour préserver la possibilité de paix». L'administration américaine avait par le passé exercé sont droit de veto pour bloquer une trentaine de résolutions contre Israël. En 2011 elle avait opposé son veto à une résolution similaire à celle adoptée vendredi par le Conseil de sécurité. Mais cinq ans plus tard, l'administration Obama a décidé de ne pas user de son droit de veto dans une dernière action pour imposer sa vision pour un accord de paix au Moyen-Orient. Les spéculations qui ont entouré la position américaine à quelques jours de l'adoption de la résolution ont ébranlé le gouvernement israélien qui a sollicité l'aide du président élu, Donald Trump. Dans une rare prise de position pour un président élu, Trump a demandé à l'administration Obama d'user de son droit de veto pour rejeter le projet de résolution présenté par l'Egypte au nom des pays arabes. La Maison-Blanche a réagi jeudi de son côté à l'adoption de la résolution en affirmant que l'expansion rapide des activités de colonisation sous le gouvernement de Netanyahu «mettait en péril la possibilité d'un futur accord de paix». «Nous ne pouvons pas en bonne conscience opposer notre veto à une résolution qui exprime des inquiétudes au sujet des tendances qui érodent les fondements d'une solution à deux Etats», a déclaré à la presse Ben Rhodes, le conseiller adjoint à la sécurité nationale. Rhodes a rejeté les accusations du gouvernement israélien qui dans un communiqué a avancé que l'administration Obama avait participé à la rédaction du projet de résolution. Le responsable américain a fait savoir qu'Obama n'a informé son équipe de sécurité nationale de sa décision d'abstention au vote que vendredi matin. Netanyahu «n'a qu'à se blâmer lui-même», a-t-il dit car selon lui il n'a pas pris en compte les avertissements répétés des Etats-Unis qui l'avaient mis en garde contre les conséquences de l'augmentation des activités de colonisation ayant conduit à une plus grande pression de la communauté internationale.