En l'espace d'une journée, l'Algérie a tremblé à trois reprises du Nord au Sud d'Est en Ouest. Trois séismes ont été enregistrés en effet, hier. Le premier de magnitude de 3,4 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré à 3h18 à Meziraâ dans la wilaya de Biskra, selon le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué. L'épicentre de la secousse a été localisé à 4 km au Sud de Meziraâ, précise la même source. Le second s'est produit dans la wilaya de Chlef et son épicentre a été localisé à 9 km au Nord-Est de Beni Houa, à 7h10 du matin, selon le Craag précisant que son intensité a été de magnitude 3,1 degrés Enfin, le dernier qui a été relativement plus puissant, 4,2 a eu lieu à 9h55 à Mansourah dans la commune de Bordj Bou Arreridj et son épicentre a été localisé par le Craag à 5 km à l'Est de Mansourah. Pour les spécialistes, il n' y a rien d'inquiétant car c'est un phénomène géologique tout à fait naturel. D'ailleurs, le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag) enregistre 80 à 100 secousses telluriques par mois. Les géologues soutiennent en outre que 90% des secousses ne sont pas ressenties puisque leur intensité reste très faible. Ces séismes sont dans une certaine mesure bénéfiques, car un tremblement de terre permet de dégager de l'énergie accumulée par la Terre et cela évite qu'il y a ait des séismes dévastateurs par leur grande intensité. Vivement donc les petites secousses qui permettent à la terre de respirer, en quelque sorte.