Pour Ali Malek et ses pairs, le fait d'avoir reporté le dernier carré, est une très sage décision qui va permettre de préparer dans une meilleure atmosphère la fête finale, initialement prévue le 1er mai prochain, et désormais prévue avant le début du Ramadhan. Cette saison footballistique 2016-2017 est devenue aujourd'hui une véritable mascarade, notamment suite au report des demi-finales de la coupe d'Algérie seniors, à une énième autre date, prévue après le 4 mai prochain. Ainsi, pour «noyer» le poisson dans un verre d'eau, et surtout afin de mettre un terme à la vive polémique provoquée par la domiciliation au stade du 5 Juillet du dernier carré sus-cité, autorités locales, et autres MJS, ont décidé d'un commun accord, pour mettre provisoirement «au frigo» l'épreuve populaire. Ainsi, après le championnat de la Ligue 1 Mobilis, c'est au tour de la coupe d'Algérie d'observer à son tour une longue halte qui devra aller au-delà de la date fixée pour les prochaines élections législatives. En d'autres termes plus clairs, devant la pression «exercée» par les dirigeants actuels du CR Belouizdad et ceux du MC Alger, les responsables en charge de l'épreuve populaire, ont été «contraints» de publier un énième communiqué de presse, via le site de la FAF, dans lequel il est clairement stipulé que les demi-finales CRB-USMBA et MCA-ESS ont finalement été reportées à une date ultérieure, qui sera prochainement annoncée au public sportif. Ainsi, pour Ali Malek et ses pairs, le fait d'avoir reporté le dernier carré, est une très sage décision qui va permettre de préparer dans une meilleure atmosphère la fête finale, initialement prévue le 1er mai prochain, et désormais prévue avant le début du Ramadhan. Si le Chabab et le Mouloudia saluent ce nouveau report des demi-finales, par contre du côté bélabésien et sétifien, on est totalement surpris et mécontent devant cette décision, et suite à laquelle l'ESS et l'USMBA n'ont guère le choix, sinon de se soumettre à leur tour au «diktat» imposé par ces éternelles raisons «extra sportives», devenues légion chez nous. Un autre cas de force majeure, créé de toutes pièces dans «l'intérêt de notre football», notamment pour ramener le calme dans la capitale qui devait en principe, abriter au départ deux prochaines grosses affiches de l'épreuve populaire. Deux matchs de football qui ont malheureusement mis «sens dessus dessous» la sphère footballistique nationale, avant même leur déroulement, pour des considérations indignes de deux grands clubs comme le CRB et le MCA. Deux prestigieux ténors du foot algérien, tombés aujourd'hui très bas, au même titre d'ailleurs que d'autres équipes de premier rang, dont le prestige constituait jadis une véritable fierté au sein d'un sport-roi algérien, complètement pris en otage aujourd'hui par des dirigeants sans aucun rapport avec le moindre principe. Des hommes sans foi ni loi qui décident de tout, en brandissant à chaque fois la menace, et qui ont surtout aujourd'hui «pignon sur rue partout». La galère dans laquelle se retrouve une fois de plus notre football ne surprend plus personne car ce magnifique sport tant adulé partout, draine aujourd'hui «une manne financière» jamais atteinte par le passé. Dès lors, évoquer une fois de plus que c'est au nom de l'intérêt du football qu'il a été décidé de reporter à une autre date la suite de la coupe d'Algérie, relève tout simplement d'une énième mascarade, à travers un scénario de très bas étage. Le ridicule a tellement atteint chez nous tous les niveaux de la bassesse et de la médiocrité, que même une épreuve aussi populaire comme Dame Coupe, a totalement perdu son vrai «charme». Une fête finale gâchée avant son terme, à l'image d'une saison en cours qui n'a pas fini de «dévoiler» au grand jour d'incessantes graves incohérences. Du coup, la rumeur faisant état d'un prochain championnat à 20 clubs en Ligue 1, est désormais à prendre très «au sérieux», tant tout est devenu aujourd'hui chez nous, une sérieuse affaire «d'intérêts occultes». Pour clore ce triste tableau sans fin, Mahfoud Kerbadj a senti le vent «tourner» en sa défaveur à la tête d'une ligue qui a aussi grandement «contribué» au pourrissement de notre football de l'élite. A ce titre, l'actuel président de la LFP a annoncé qu'au terme de la prochaine AG de fin de saison, il mettra un terme à son mandat prévu jusqu'en 2019. Comme quoi, la guerre des clans est repartie de plus belle. Pendant ce temps de calme «précaire», après la tempête, les éternels habituels jeux de coulisses vont encore se payer la part du gâteau au détriment d'un football algérien «pourri» de partout. Une véritable saison de dupes!