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Amnesty International accable le Maroc
LES REFUGIES SYRIENS BLOQUES À FIGUIG
Publié dans L'Expression le 10 - 06 - 2017


Ce calvaire perdure depuis le mois d'avril
Cette déclaration vient à point nommé, dans la mesure où le Maroc n'a cessé de mettre cette affaire des réfugiés à l'actif des autorités algériennes.
La situation des réfugiés syriens bloqués à Figuig est en train de se corser davantage à cause du fait, le moins que l'on puisse dire, qu'elle s'inscrit en porte-à-faux avec les accords et conventions de l'Organisation des Nations unies (ONU) du Royaume chérifien. Ce calvaire qui perdure depuis le mois d'avril, provoque l'ire des organisations onusiennes à l'image du Haut Commissariat des réfugiés (HCR) qui vient d'accuser le Maroc comme seul responsable du drame auquel font face les réfugiés syriens. Pendant des mois, les responsables marocains cherchaient à jeter l'affaire des réfugiés syriens sur le dos de l'Algérie, alors que les réfugiés sont bloqués dans la zone tampon, située dans des territoires qui sont reconnus comme des territoires marocains, à savoir Figuig.
Les responsables algériens ont maintes fois essayé d'alerter les Nations unies du calvaire des réfugiés syriens pour lever toutes sortes d'équivoques ou de quiproquo. D'ailleurs, même les responsables onusiens viennent de rédiger un rapport qui accable les autorités marocains qui sont citées nommément, comme étant les seuls responsables du drame des réfugiés syriens. Dans ce sens, Heba Morayef, directrice des recherches pour l'Afrique du Nord à Amnesty International a mis l'accent sur l'affaire des réfugiés en accusant le Maroc d'avoir abandonné ces derniers en indiquant que «en refusant aux réfugiés syriens la possibilité d'entrer en contact avec le HCR, les autorités marocaines bafouent leurs obligations internationales.
Ces personnes ont fui des massacres et des bombardements en Syrie et sont venues chercher la sécurité dans un autre pays, les autorités marocaines doivent leur accorder le droit de demander l'asile», a précisé la représentante de Amnesty International en Afrique de Nord. Cette déclaration vient à point nommé, dans la mesure où le Maroc n'a cessé de mettre cette affaire des réfugiés sur l'actif des autorités algériennes. Quand c'est Amnesty International qui alerte l'Organisation des Nations unies et les Etats concernés par le calvaire des réfugiés syriens qui sont bloqués dans les territoires marocains, cela laisse entendre que le Maroc est reconnu comme responsable de la situation inhumaine dans laquelle sont plongés ces réfugiés depuis 2 mois maintenant. Et pour enfoncer davantage le clou aux responsables marocains, Amnesty International accuse les services de sécurité marocains d'être derrière la détérioration de la santé et de la vie des réfugiés syriens livrés à eux-mêmes sans assistance ou prise en charge comme le stipulent les conventions des Nations unies. Amnesty International charge le Maroc en précisant que «la police des frontières marocaine n'a, pour l'instant, autorisé aucun groupe marocain de défense des droits humains, ni aucune organisation humanitaire, y compris le HCR, à se rendre sur place», en ajoutant qu'il «n'est pas présent dans cette zone frontalière et n'est autorisé à enregistrer directement les demandeurs d'asile que dans un seul bureau situé à Rabat, capitale du Maroc», a insisté le Haut Commissariat des réfugiés. L'aspect humanitaire est pointé du doigt par la responsable de Amnesty International en Afrique du Nord. Dans ce sillage, il est à noter que les autorités marocaines d'habitude se comportaient et s'érigeaient en donneuses de leçons pour les pays voisins.
Le HCR dénonce les pratiques marocaines à l'égard des réfugiés syriens en soulignant que «les réfugiés dorment dans des abris de fortune, qui ne les protègent guère des insolations dans une région où les températures peuvent atteindre 45 degrés, y compris la menace des attaques de serpents», soulève Amnesty International et ajoute que «au lieu de renvoyer de force les réfugiés syriens dans une zone tampon aride et désertique, où leurs conditions de vie se dégradent, les autorités marocaines doivent de toute urgence leur apporter une aide humanitaire et autoriser les organisations humanitaires à se rendre sur place pour évaluer leurs besoins», a-t-elle déclaré. Le réquisitoire du HCR et de Amnesty International est très sévère à l'égard du Royaume chérifien par rapport au rôle désastreux envers les réfugiés syriens qui sont bloqués depuis des mois dans la zone tampon située dans les territoires marocains. L'Algérie a fourni beaucoup d'efforts pour venir en aide aux réfugiés syriens bloqués au Maroc. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que «dans le cadre de la mise en oeuvre de la décision des plus hautes autorités algériennes d'accueillir, à titre exceptionnel et humanitaire, à la demande du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le groupe de ressortissants syriens bloqués à Figuig en territoire marocain depuis le 17 avril dernier, le gouvernement algérien a dépêché sur place à Béni Ounif une délégation officielle chargée de l'accueil, à laquelle s'est joint le représentant du HCR en Algérie, Hamdi Boukhari», lit-on dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères. Le Maroc est sommé de résoudre en urgence l'affaire des réfugiés syriens, puisqu'ils sont bloqués dans ces territoires. Le Maroc doit répondre à l'exigence onusienne puisqu'il est tenu de respecter les accords stipulant la présence d'un Haut Commissariat des réfugiés dans le pays pour répondre à des situations pareilles, comme c'est le cas des réfugiés syriens qui se débattent dans une situation des plus précaires à Figuig dans les territoires marocains.


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