Le Nord algérien est exposé à des aléas naturels. Porter assistance et aide à l'Algérie pour élaborer son plan d'action et de prévention contre les risques majeurs auxquels elle est exposée, notamment les séismes, est l'objectif principal du premier atelier international qui s'est tenu hier à l'hôtel El Aurassi et portant sur la coopération entre l'Algérie et l'Otan dans le domaine de l'amélioration de la sécurité des bâtiments lors d'un tremblement de terre dans la région du Maghreb. En effet, de par sa position géographique, le Nord algérien est exposé à des aléas naturels, notamment les séismes qui sont d'une intensité assez importante, tels que celui enregistré à Boumerdès en 2003. Afin de se préserver contre une éventuelle catastrophe naturelle ou du moins en minimiser les dégâts, l'Algérie envisage d'élaborer une stratégie dans ce sens et ce, avec l'aide d'institutions qui ont de l'expérience, telles que l'Otan. «L'Algérie a besoin de l'aide des institutions qui ont de l'expérience dans le domaine de la prévention contre les risques majeurs, telle l'Otan», dira le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, M.Cherif Rahmani. Ainsi, il est attendu de cette rencontre, première du genre, souligne-t-on, d'échanger des connaissances et des informations entre experts étrangers et algériens, d'établir un dialogue entre les pays qui sont exposés à ce genre de risque, de créer un réseau entre les participants et enfin identifier les axes de coopération avec cette institution militaire, en l'occurrence l'Otan, pour apporter son aide et sa technicité à notre pays. «L'Otan, dira le ministre, a capitalisé une expérience assez importante en matière d'intervention dans les zones qui ont subi des catastrophes naturelles, notamment à travers l'élaboration d'un programme contre les risques naturels, pour cela, son aide nous est précieuse.» Pour une première coopération, le ministre sollicite l'aide de cette institution dans le domaine de la consolidation des édifices publics, sachant que le parc immobilier est majoritairement vieux et non entretenu (Bab El Oued 126 logements/ha, La Casbah 119 logts/ha, la Grande Poste 106 logts /ha et Sidi M'hamed 94 logts /ha). «Notre coopération s'inscrit dans le cadre de la consolidation des bâtisses qui ne répondent pas aux normes sismiques à la limitation des dégâts, en cas de fort séisme», ajoute le ministre. Le premier responsable du secteur plaide également pour l'élargissement de la coopération afin de toucher d'autres domaines liés aux risques majeurs.