D'une durée de deux jours, l'atelier de formation réunit une vingtaine de jeunes animateurs d'organisations de la société civile algérienne. Un atelier de formation au profit des animateurs du programme Net-Med-Youth s'est ouvert hier, à Alger avec comme objectif le «renforcement de leurs capacités» pour une «meilleure participation et efficacité» dans la politique publique de la jeunesse. Le projet Net-Med-Youth (Réseau-Méditerranée-Jeunesse) est un programme lancé en 2014 par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), et financé par l'Union européenne (UE) impliquant également les départements ministériels concernés par la problématique de la jeunesse. D'une durée de deux jours, l'atelier de formation réunit une vingtaine de jeunes animateurs d'organisations de la société civile algérienne activant au profit de la jeunesse, dont Sidra, Femmes en Communication, Futur pour le Développement (Batna), Insaf (Sétif), SID (Sensibilisation-intégration-développement) de Béjaïa, etc, a précisé le coordinateur du projet, Nacim Filali. Visant à promouvoir l'approche Genre, l'atelier, dispensé par une spécialiste de la question, Nadia Bella, tend également à favoriser «les synergies entre les participants et leur connexion en réseau, de sorte à ce qu'ils plaident ensemble en faveur de la jeunesse auprès du ministère de tutelle et du futur Conseil supérieur de la jeunesse», a-t-il ajouté. A travers cet atelier, il sera également question de «mieux outiller» les bénéficiaires dudit programme pour être «réellement actifs et participants aux différentes actions inscrites dans le cadre de la politique publique nationale de la jeunesse», a-t-il poursuivi. Il a précisé que le projet Net-Med-Youth se décline en quatre domaines de travail: outre le renforcement des capacités techniques des acteurs activant pour la jeunesse, il est question de «l'approfondissement et de la consolidation» du cadre de politique publique de la jeunesse, du «développement de compétences techniques» dans le domaine de la communication, et enfin de la production des connaissances sur la question de la transition des jeunes, entre la formation et l'emploi. Nacim Filalli relève, à ce propos, «une réelle dynamique» en faveur des jeunes à travers les programmes et les stratégies du secteur de la jeunesse, lesquels prévoient «la participation et la concertation avec les organisations de la société civile travaillant sur la jeunesse, en tant qu'agent actif du développement».