Le contexte le plus important dans lequel intervient cette résiliation de contrat avec le club kabyle est le procès attendu ce mercredi 4 octobre. L'entraîneur de la JS Kabylie, Mourad Rahmouni, a annoncé son départ du club du Djurdjura après cinq rencontres disputées pour le compte du championnat national de Ligue 1 Mobilis. Le départ intervient quelques jours seulement après l'agression dont il a été victime et qui a nécessité son transfert à l'hôpital pour des soins au niveau de l'épaule. Ce départ à l'amiable, selon le concerné, est intervenu également à quelques heures de la rencontre qui opposait ses poulains au DRB Tadjenanet pour le compte de la 4e journée. Cependant, du côté de la direction du club, la résiliation de contrat concerne les deux entraîneurs, Mourad Rahmouni et Fawzi Moussouni. Il s'agit d'une séparation à l'amiable qui s'est déroulée en présence de l'avocat du club, a-t-on précisé. Toutefois, le contexte le plus important dans lequel intervient cette résiliation de contrat avec le club kabyle est le procès attendu ce mercredi 4 octobre. Le juge tranchera, pour rappel, le conflit qui oppose Mohand Cherif Hannachi à la nouvelle direction. Le premier a déposé plainte quelques heures seulement après le retrait de confiance dont il a fait l'objet lors de l'assemblée générale du 7 septembre. Ces évènements, qui s'accélèrent donc à quelques jours de ce procès augurent une situation délicate au niveau de la direction. Plusieurs indices corroborent ce fait. Tout d'abord, les relations qui étaient bonnes entre le nouveau président Sadmi et le staff technique ont pris un sacré coup suite à l'agression de Rahmouni. Ce dernier avait publiquement reproché à Sadmi son silence après cette agression. Rahmouni s'est, pour rappel, dit étonné des raisons qui ont poussé le président de la JSK à l'instruire de ne pas déposer plainte. Ce qu'il a fait malgré cette injonction. Autre signe de bouleversements non encore apparents, c'est le retour de Lounès Gaouaoui et de Monaïm Kheroubi. Ce dernier a pour rappel été déjà nommé par Hannachi comme entraîneur-adjoint. Son accession aujourd'hui à la tête du staff technique renseignerait sur une guerre larvée, en sourdine qui se poursuit entre le président sortant et l'équipe de Sadmi. Pour le moment, Rahmouni assure qu'il a résilié son contrat avec la JSK, à l'amiable. Ce que le contexte ne corrobore point car en effet il est illogique qu'un entraîneur quitte son équipe à quelques heures d'une rencontre et quelques jours seulement après que le président ait réitéré sa totale confiance en lui. Enfin, au bout du compte, c'est la JSK qui continue d'être poursuivie par le signe indien. Une guerre à sa tête, une autre à l'intérieur. Deux conflits à la tête et à l'intérieur qui empêchent les pieds...des joueurs de défendre les couleurs. En attendant le verdict du juge le 4 octobre, le bateau JSK navigue à vue.