Lancé dans la campagne électorale pour les élections locales, le FFS multiplie les meetings sur des thèmes prioritairement sociaux. Le travail «didactique» du plus vieux parti d'opposition ne l'empêche pas de faire des «intrusions» dans le coeur du sujet, à savoir l'acte électoral lui-même, appelant «les citoyens (à) prendre conscience de l'importance de faire entendre leurs voix», comme l'a d'ailleurs relevé le premier secrétaire du parti, Hadj Djilani. A partir de Constantine où il a animé un meeting, hier, en début d'après- midi, le dirigeant du FFS a plaidé en faveur d'une participation massive aux prochaines élections locales. Pour Hadj Djilani l'implication du citoyen dans le scrutin «renforce le sentiment d'appartenance nationale et forge la citoyenneté». Il a ajouté que «le FFS a de tout temps milité pour l'implication des citoyens, les jeunes et les femmes, notamment dans la gestion des affaires de leur collectivité», assurant que cette implication favorise «le développement». Tout en considérant que les candidats de son parti sont «intègres et ambitionnent d'apporter le changement escompté pour un lendemain meilleur», le premier secrétaire national a appelé les citoyens à voter pour les listes FFS. Cette sortie «très» électoraliste du premier responsable du parti de feu Ait Ahmed, annonce-t-elle une évolution dans le discours de cette formation politique qui met sa participation aux élections sur le compte d'une volonté d'approfondir le débat avec la société sur sa plate-forme de consensus national que le parti défend depuis plusieurs années déjà. Il faut dire que le FFS a pris option dans la commune d'El Khroub en sus de l'APW de Constantine. Les militants ont initié des activités de proximité dans le chef-lieu de wilaya de Constantine, ainsi que dans les communes d'El Khroub, Ouled Rahmoune, Aïn Abid et Constantine.