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participation: l'enjeu majeur
Publié dans L'Expression le 14 - 11 - 2017

L'absence prolongée des formations politiques et leur non-participation dans la vie politique et sociétale, est à même de persuader le citoyen que ces derniers ne sont qu'à la quête du pouvoir. Ils semblent n'être là que pour se partager des prébendes de diverses natures.
Le droit de vote est l'une des prérogatives principales du citoyen dans un régime démocratique. Un droit auquel l'Algérien ne va apparemment pas recourir lors des élections locales du 23 novembre prochain. En effet, à quelques jours de ce rendez-vous électoral, c'est l'indifférence à Alger et ailleurs. Dans la capitale, les rues sont bardées de pancartes appelant les électeurs à faire entendre leurs voix, mais Mohamed, 42 ans, dit qu'il n'ira pas voter.
Le changement, une gouvernance meilleure de la commune ou encore la gestion participative, ce nouveau concept introduit dans le préambule de la Constitution, il n'y croit plus. Et il n'est pas le seul. A voir le peu d'engouement pour le prochain scrutin, le spectre d'une forte abstention plane à nouveau sur les prochaines élections locales. Faut-il rappeler que lors des dernières élections législatives plus de 64% d'électeurs ont boudé l'urne. Et même si les citoyens votent généralement un peu plus durant les locales, ce taux n'avait pas atteint les 45% en 2012. Tout porte à croire que la participation ne sera pas meilleure cette année car rien de nouveau n'a été proposé au citoyen afin de le motiver à participer au prochain scrutin. Certes, depuis la convocation du corps électoral par le président de la République en août dernier, le gouvernement, à travers le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, n'a pas ménagé ses efforts pour réussir les locales du 23 novembre prochain en mettant en place une large campagne de sensibilisation incitant les citoyens à se rendre massivement aux urnes. Spots publicitaires, pancartes, bureaux mobiles servant à la réinscription des électeurs relogés....
Le ministère a mis le paquet. Sans oublier ses multiples assurances quant à l'organisation «des élections dans la tranquillité, la sérénité, et la transparence».
La sensibilisation menée par le gouvernement est-elle suffisante pour convaincre l'électeur algérien? Sûrement pas. Il est évident que l'offre politique est un élément déterminant de l'abstention. Le défi à relever est donc celui des partis politiques et des candidats qui doivent arriver à convaincre l'électeur de leurs bonnes intentions.
Le peuvent-ils? La question mérite d'être posée surtout que ces candidats sont issus d'une classe politique en panne de projets, de dynamisme et de stratégie offensive. Faut-il mettre le doigt sur la plaie et rappeler qu'une majorité de partis politiques en Algérie réapparaît à l'approche des rendez-vous électoraux et qu'en dehors de ces échéances, ils sont quasiment absents de la scène politique. Une réalité qui contribue plus à les discréditer qu'à les rapprocher de la société? Ainsi, les efforts des leaders et chefs des partis politiques qui exhortent leurs candidats à prôner un «discours réaliste» de manière à éviter «les fausses promesses» pour gagner la confiance citoyenne, risquent de ne pas avoir l'effet souhaité. L'absence prolongée de ces formations politiques et leur non- participation dans la vie politique et sociétale, est à même de persuader le citoyen que ces derniers ne sont qu'à la quête du pouvoir. Ils semblent n'être là que pour se partager des prébendes de diverses natures.
Les Algériens qui s'abstiennent donc d'aller voter sont convaincus que les politiques publiques ne sont en aucun cas liées à leur vote. Ils sont convaincus que les candidats aux élections souffrent d'un grave déficit de légitimité et que l'abstention est un moyen d'exprimer le rejet d'une classe politique perçue comme une «caste» agissant pour ses propres intérêts et travaillant à leur reproduction. C'est dire que l'abstention ne reflète pas uniquement un manque d'intérêt pour la chose électorale. S'abstenir de voter est une prise de position vis-à-vis des candidats, de l'élite dirigeante, de l'opposition et de l'ensemble de l'activité politique.
Ce choix de rejeter un rendez-vous électoral, fait par le citoyen, en toute connaissance de cause, apparaît comme un acte éminemment politique. Ce qui ressemble à de la passivité est en fait le signe et l'expression d'une rupture décidée par l'électeur. Cette rupture qui marque de façon de plus en plus frappante les scrutins est révélatrice d'une profonde crise de confiance. C'est la raison pour laquelle, la participation reste un enjeu de taille dans ce scrutin qui déterminera le retour ou non de la confiance entre gouverné et Le 23 novembre est à moins d'une dizaine de jours. Les partis politiques doivent, impérativement, trouver le moyen idoine pour gagner ce challenge?


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