La politique d'ouverture suivie par la police ne l'exempte pas d'accomplir son rôle central, à savoir la préservation de l'ordre public et des biens. La Dgsn a célébré le 18 du mois la Fête de la police arabe. Lors de cette cérémonie à laquelle ont participé des ambassadeurs des pays arabes, de hauts responsables et cadres de la Dgsn, mais aussi des personnalités politiques, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel ne manquera pas d'exprimer dans une communication lue en son nom par le commissaire principal de police, Mohamed Filali, toute sa gratitude et sa considération pour les invités, mais certainement d'informer les présents de la nécessité de la mise en oeuvre «d'un guide de déontologie qui définit avec précision les missions du policier». Une approche devant constituer «la plateforme sur laquelle se base le policier dans l'accomplissement de ses missions afin d'en définir les contours avec précision», a souligné le général-major Hamel. Dans son message communiqué en la circonstance, à l'occasion de la célébration de la Journée de la police arabe qui a eu lieu au siège du Groupement de réserve et d'intervention (GRI) de la Sûreté nationale à Kouba, on retient que «la réalisation de cette démarche exige de l'ensemble des responsables de la police arabe davantage de travail pour consolider la coopération, l'échange d'expériences et d'informations, et l'examen de toutes les approches sécuritaires visant à assister chaque pays dans sa lutte contre la criminalité transcontinentale et transfrontalière, a ajouté le Dgsn». Il rappelle que «la célébration de la Journée arabe de la police revêt une signification importante qui concerne toute l'humanité dont l'objectif était de renforcer les relations professionnelles entre les policiers arabes». Dans sa correspondance il ne manquera pas d'insister sur le fait que la Dgsn «en tant qu'institution républicaine, la police algérienne oeuvre toujours à trouver des méthodes opérationnelles en adéquation avec la vision adoptée, en mettant en place des mécanismes pour élargir son champ de travail de proximité en vue d'asseoir une police sociétale ayant une place particulière pour tous les acteurs, notamment les experts, les intellectuels, hommes de religion, sportifs et artistes». Pour le Dgsn «la politique d'ouverture suivie par la police pour trouver une place au sein de la société ne l'exempte pas d'accomplir son rôle central, à savoir la préservation de l'ordre public et des biens», estimant que «l'accomplissement de ces missions par la police se faisait dans un respect total des lois de la République, des droits de l'homme et de la dignité du citoyen». C'est dans ce contexte que le Dgsn Hamel a rappelé que «l'initiative de la Dgsn relative à la création d'un service interne chargé des questions des droits de l'homme, et le mémorandum d'entente signé avec le Conseil national des droits de l'homme (Cndh) vise justement à assurer un accompagnement sur le terrain pour la réalisation de ce noble objectif». La cérémonie a été clôturée par des promotions et des remises de grades à 376 cadres de la Sûreté nationale, comprenant quatre commissaires divisionnaires, six commissaires principaux, 19 commissaires de police, 19 sous-lieutenants, 17 inspecteurs principaux, 51 inspecteurs de police, 13 brigadiers-chefs, 219 commissaires de police. Comme à Alger à Constantine également on connaîtra la même ambiance avec un geste de reconnaissance envers la presse, couronné par un hommage à un certain nombre de journalistes. Ces derniers ont été honorés par le chef de la sûreté de la wilaya Abdelkarim Oubri.