Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, accompagné du directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, a présidé, dimanche soir à l'Ecole supérieure de police Ali-Tounsi, à Châteauneuf, une cérémonie de promotion de fonctionnaires et cadres de la police. Elle a été organisée dans le cadre de la célébration du 51e anniversaire de la police algérienne et s'est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, celui de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, ainsi que des responsables des différents services de la DGSN. A cette occasion, M. Ould Kablia a qualifié cette cérémonie «d'historique» au regard du nombre important de cadres promus. Il a appelé les effectifs de la Sûreté nationale à poursuivre leurs efforts dans le cadre de leurs missions pour protéger le citoyen et ses biens. Les promotions dans le corps de la police pour l'exercice 2013 ont concerné 7594 postes budgétaires dont 1862 réservés à l'élément féminin, «soit un taux de 24,52%», a indiqué le directeur des ressources humaines à la DGSN, le colonel Mohamed Benirad. Les promotions ont concerné 13 commissaires divisionnaires promus au grade de contrôleur de police. Il s'agit de directeurs centraux et d'études, d'inspecteurs régionaux et du directeur de l'unité aérienne de la Sûreté nationale. Elles ont également concerné 45 commissaires principaux promus au grade de commissaire divisionnaire, 121 commissaires de police promus au grade de commissaire principal et 100 lieutenants promus au grade de commissaire de police. 100 inspecteurs de police ont été promus au grade d'inspecteur principal, a ajouté le même responsable, précisant qu'un seul poste budgétaire a été consacré au grade d'inspecteur de police, outre la promotion de 380 brigadiers au grade de brigadier-chef. Deux mille agents de police ont été promus au grade de brigadier de police en sus de la consécration de 4847 postes budgétaires pour la promotion d'agents assimilés dans différents corps et grades. Par ailleurs, la DGSN a bénéficié de 6000 nouveaux postes budgétaires consacrés aux nouvelles promotions qui concerneront des cadres et fonctionnaires de la police en décembre prochain, a indiqué le directeur des ressources humaines de la DGSN. L'opération de promotion se déroulera dans le même esprit de transparence et d'égalité des chances pour tous les membres de la DGSN, a-t-il ajouté. La place acquise aujourd'hui par la police algérienne, a-t-il ajouté, n'est pas fortuite. Elle est méritée grâce aux efforts déployés jour et nuit par des hommes et des femmes et aux orientations d'une direction avisée dont le seul souci est l'édification de fondements sains pour une police développée, professionnelle et moderne qui veillera à la protection des citoyens et de leurs biens. «Parmi les acquis importants réalisés grâce à l'esprit de Novembre, la position de leader sur la scène arabe que la police algérienne a arrachée avec mérite», a encore affirmé le colonel Benirad.
Médaille d'honneur au brigadier Mazari Adel pour acte héroïque Le général-major Abdelghani Hamel a décerné la médaille d'honneur de la police algérienne au brigadier Mazari Adel en signe de reconnaissance pour «son acte héroïque, digne de considération et de mérite». Mazari Adel a été promu de simple agent au grade de brigadier. La médaille d'honneur a été décernée au brigadier Mazari Adel en signe de «reconnaissance pour son professionnalisme remarquable et son abnégation dans la préservation de la sécurité, la stabilité et la quiétude du citoyen et la protection de ses biens». Ces qualités lui ont coûté la perte partielle de la vue suite à une blessure à l'oeil, alors qu'il tentait de contenir la colère de manifestants, «un sacrifice qui sera inscrit en lettres d'or dans l'histoire de la police algérienne». Le brigadier Mazari demeurera, selon le directeur des ressources humaines, «un exemple de sacrifice, de fidélité et un modèle à suivre dans le traitement des situations difficiles qui sont le lot des policiers dont le travail n'est pas sans danger».