Si l'UEFA est encore en train de gérer son cas, le média espagnol indique qu'il risque la suspension maximale: quatre ans de sanction. Comme l'a indiqué le quotidien espagnol AS, le joueur français s'expose à une grosse sanction à cause d'une transfusion réalisée lorsqu'il évoluait à Séville. Fin décembre 2016, Samir Nasri était au coeur d'un scandale sur les réseaux sociaux. Le Marseillais avait publié sur son compte une photo de lui avec une infirmière de la clinique Drip Doctors, située aux Etats-Unis, le tout accompagné de messages à caractère sexuel. Il se disait que sa compagne pouvait avoir hacké son compte. Quoi qu'il en soit, si les péripéties du Français avaient fait beaucoup rire sur les réseaux sociaux, les conséquences peuvent être tout sauf drôles pour le joueur de Antalyaspor. La clinique elle même avait annoncé avoir administré un traitement intraveineux au joueur, pour le maintenir en forme. Ce qui a poussé l'Agence antidopage espagnole à enquêter sur la nature des services proposés dans la clinique en question. L'Agence antidopage du pays voisin a ensuite poussé la commission disciplinaire de l'UEFA à agir à cause d'une infusion de plus de «50 millilitres chaque six heures», ce qui va à l'encontre des règles de l'Agence mondiale antidopage comme l'indique AS. Pour contre-attaquer, le Français avait demandé un certificat thérapeutique rétroactif pour se protéger. Mais il a été refusé par l'UEFA, puis par le Tribunal arbitral du sport. Si l'UEFA est encore en train de gérer son cas, le média espagnol indique qu'il risque la suspension maximale: quatre ans de sanction. C'est notamment dû au fait que le joueur ne pourra pas prouver que le traitement a été administré de façon involontaire, puisqu'il s'est rendu aux Etats-Unis exclusivement pour les suivre. Autant dire que Samir Nasri, déjà sur le départ de Antalyaspor et notamment suivi au Mexique, est encore dans de beaux draps.