De Guelma à Oued Zenati, le trafic de monnaie s'intensifie, impliquant de plus en plus d'individus, même les femmes. Agissant sur informations, faisant état d'un véhicule transportant de faux billets de banque, les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Oued Zenati, ont, pour intercepter le véhicule, placé un barrage au niveau de la RN 102, au lieudit Saâdia Rabah, apprend-on de source sécuritaire. Arrivé au point de contrôle, le conducteur du véhicule, sans se douter qu'il s'agissait d'un piège, a marqué l'arrêt d'usage a ajouté la même source. Aussitôt, il est sommé de descendre de la voiture ainsi que la femme qui l'accompagnait, devait-on expliquer. Au contrôle des documents, les deux passagers se sont avérés domiciliés dans la wilaya de Oum El Bouaghi. La fouille minutieuse du véhicule s'est soldée par la découverte de 32 000 DA en coupures de 2 000 DA en faux billets. Pour ne susciter aucune suspicion, les faux billets ont été dissimulés sous le siège passager avant, nous précise-t-on. Les deux individus ont été placés en garde à vue, dans l'attente du résultat de l'expertise. Cette dernière opérée par la Banque de développement rural (Badr) de Oued Zenati a conclu, la non-authenticité des billets, a ajouté la même source. Les deux individus ont été soumis aux mesures judiciaires d'usage. Selon les informations fournies par nos sources, la jeune femme a dénoncé, lors de l'interrogatoire, un troisième complice, qui selon ses déclarations, serait le chef du réseau. Les mêmes propos ont été rapportés par le conducteur du véhicule, qui a fait savoir que les faux billets n'étaient pas à lui. Le troisième complice en cavale, lui aurait demandé de remettre la somme d'argent à une autre personne. Cette dernière le contacterait une fois arrivé à Oued Zenati. Mieux encore, le prévenu s'est dit ignorer qu'il s'agissait de faux billets. Les deux prévenus, âgés de 20 et 39 ans, ont été déférés par-devant le magistrat instructeur, de la circonscription de compétence, qui les a placés sous mandat de dépôt, pour faux et usage de faux de billets de banque. Par ailleurs, et au moment de la mise sous presse et selon la source qui a filtré l'information, pour le bon déroulement de l'enquête qui est toujours en cours, rien n'a filtré sur l'identité des deux mis en cause encore moins sur celle de leur complice recherché. Dans le même sillage, le tribunal de Guelma a retenu, jeudi, des peines de 5 à 10 ans à l'encontre de trois faussaires. Il s'agit de (T.B.AA) âgé de 71 ans, (KH. MY) 45 ans et (GH.B) 41 ans, reconnus coupables de falsifications de monnaie nationale et en euros, au sein d'une association de malfaiteurs. Selon l'acte de renvoi, l'opération est survenue sur la base d'informations, parvenues aux services de sécurité de la wilaya de Guelma, faisant état, d'un réseau de faussaires, activant entre Guelma et M'sila en passant par Alger. Les enquêtes menées par la brigade de recherches et d'investigations de la Gendarmerie nationale de Guelma, ont abouti au démantèlement du réseau des faussaires. Interpellés à bord d'un véhicule de marque Symbol, à l'entrée de l'hôtel Mermoura de Guelma, les trois individus étaient en possession de plusieurs fausses coupures de 1 000, 2 000 DA, 100 et 50 euros, ainsi que des liasses de billets de plusieurs dimensions, imbibés de couleur noire, devant être acheminés pour subir les finitions de la falsification. Il a été également saisi des armes blanches, armes à feu en l'occurrence. Lors du procès, les mis en cause dans ce trafic, ont révélé l'implication de deux ressortissants africains. Ces derniers leur avaient vendu les faux billets au montant de 38 000 DA, or cette somme était également en faux billets. Mobile suffisant pour le représentant du ministère public pour demander la perpétuité, au bout d'un réquisitoire basé sur des preuves palpables. Après délibération, les faussaires ont été condamnés à 10 ans et 5 ans de réclusion criminelle.