«La solution nécessite la participation du pouvoir, des partis et de la société civile pour établir une feuille de route consensuelle.» Le président de Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, a reçu,hier, au siège de son parti à Alger, l'ambassadeur du Royaume de Belgique en Algérie, Pierre Gillon à sa demande, a indiqué, hier, un communiqué de ce parti. Selon la même source, la situation générale du pays caractérisée, selon le premier responsable de cette formation par «une impasse politique,une crise économique et financière», a été évoquée à l'occasion de cette rencontre. Dans cet ordre d'idées, l'ex-chef du gouvernement a réaffirmé qu' «une solution durable de cette crise globale passe nécessairement par un dialogue inclusif, avec la participation de représentants du pouvoir politique en place, des partis et personnalités politiques nationales et de représentants de la société civile pour établir une feuille de route consensuelle, afin d' engager le pays sur la voie de l'édification d'un système politique démocratique, d'un Etat de droit et d'une société solidaire». Lors de cette entrevue, l'ambassadeur de Belgique a évoqué l'état des relations algéro-belges et les perspectives de leur développement. Ali Benflis de son côté «s'est félicité de la qualité des relations qu'entretiennent traditionnellement l'Algérie et la Belgique et s'est dit confiant dans le potentiel de développement de ces relations». Il a rappelé «le soutien de réseaux d'intellectuels, de militants et de responsables politiques belges à la Révolution algérienne et l'attitude amicale de la Belgique envers notre pays durant la situation difficile qu'il a connue durant les années 1990». A la demande de son hôte, il a également présenté les grandes lignes du projet politique et du programme de son parti. Ce programme s'articule autour de trois axes: «La refonte et la modernisation du système politique dans le cadre de l'édification d'un Etat de droit aux normes universellement consacrées, la rénovation économique afin de désenclaver l'économie nationale, de bâtir une économie ouverte, diversifiée, compétitive, productrice de richesse, la réforme sociale répondant aux impératifs du progrès et de la cohésion sociale.»