Les musiciens, issus de la capitale Stockholm, ravis du soutien de Youcef Grim, le célèbre percussionniste... Le trio suédois «HOF», soutenu par le percussionniste algérien Youcef Grim a enchanté, dimanche soir, le public algérois, peu nombreux, avec une série de compositions, conçues dans un brassage culturel qui prône l'échange et le rapprochement entre les peuples. Accueilli à la salle Ibn Zeydoun de l'Office Riadh El Feth (Oref), le trio «HOF», programmé dans le cadre du 20e Festival culturel européen ouvert vendredi dernier, répond à l'acronyme formé par les initiales des noms de musiciens qui le composent: Anders Von Hofsten au clavier, Oile Linder à la guitare et à la percussion et Fredrik Gille à la percussion. La baraka de maître Grim Les musiciens, issus de la capitale Stockholm, ravis du soutien de Youcef Grim qui s'est entouré d'une variété de percussions, ont interprété une dizaine de pièces, tirées de l'album «Cosmic Lullabies «(2016) d'Anders Von Hofsten et des inédits de Oile Linder qu'il a l'intention de sortir en 2019 dans un album qui s'intitule «Kasta loss». Rendues dans l'anglais ou le suédois, les pièces entonnées ont été montées sur des mélodies conçues dans le registre de la soul music, avec des arrangements jazz et des rythmes binaires ou ternaires, regroupant ainsi, plusieurs cultures allant de l'oriental, au flamenco, passant par les cadences sud-américaines, à l'instar de la samba, la bossa nova, le boléro ou encore la rumba. Durant près de 75 mn, le trio devenu quatuor a enchanté l'assistance avec les pièces, «Nini», «Se fram?», «One», «I balans», «Pearl», «Percussion de luxe», «Night of desespero», «Kom tillbaks», «Flyg flyg», «My stride» et «The drums». En présence des ambassadeurs, de Suède en Algérie, Marie Claire Swrd Kapra, et John O'Rourke, également chef de la délégation de l'Union européenne en Algérie, le public, bien que peu nombreux a savouré tous les moments du concert dans la délectation. Echange et improvisation Dans une complicité qui dénote d'une expérience de plusieurs années passées ensemble, les musiciens se sont surpassés, se donnant du plaisir et faisant montre de toute l'étendue de leur talents, à travers un échange d'improvisations aux exigences techniques aiguës, auquel le public, qui battait la mesure avec les mains, a été associé. Par moments, Anders Von Hofsten faisait répéter des phrases mélodiques ou rythmiques à l'assistance qui a cédé au relâchement, lorsqu'il s'est agi de reconnaitre «Chilet laâyani», brillamment interprétée avec uniquement les sonorités de trois percussions qui s'apparentent au tambourin.