Les gars de la JSK sont passés à côté d'une victoire, vendredi soir, au stade du 1er-Novembre de Tzi Ouzou devant le Raja de Casablanca. Le match s'est achevé sur un score nul et vierge (0-0). Sans pouvoir se créer une occasion nette durant toute la rencontre, les camarades de Bensayah voient, ainsi, s'éloigner de plus en plus la qualification au prochain tour de la Champions League. Et même si le résultat est équitable, il n'en demeure pas moins que les Canaris étaient frustrés au coup de sifflet final de l'arbitre, après le penalty « valable » qui ne leur a pas été sifflé dans les ultimes minutes de la partie. L'espoir est quasiment nul, sachant qu'au prochain match, les Algériens recevront les champions en titre, l'ES Tunis, favori du groupe. Le Raja n'a pas fourni, pourtant, une grosse prestation ce vendredi, et qui était à la portée des Kabyles, qui n'ont pas su en profiter. Ainsi, après avoir quitté la coupe d'Algérie suite à leur élimination face à l'AS Aïn M'lila (0-1), les Canaris sont pratiquement assurés d'être éliminés de cette compétition internationale, malgré les deux rencontres qui leur restent à jouer. Le prochain adversaire, l'Espérance de Tunis, est le favori du groupe et sera très difficile à manier, le 1er février prochain. De leur côté, les supporters kabyles ne se font plus d'illusions au vu de la prestation des camarades de Benbout, qui était le seul joueur valable sur le terrain, ce vendredi. En effet, les joueurs de Velud étaient d'une mollesse injustifiable. Ils n'étaient même pas capables de traduire sur le terrain les consignes de l'entraîneur, qui, au final, ne donnait aucunement l'air d'être surpris par le résultat. Il l'avait, d'ailleurs, clairement signifié en conférence de presse d'avant-match. Il avait, s'accorde-t-on à dire, largement raison d'affirmer dès le début que l'équipe actuelle n'a pas les moyens de jouer ce titre. Le fait que les supporters se retrouvent à espérer, est dû à la stratégie de communication lamentable du président Chérif Mellal. Donner de l'espoir aux supporters, de jouer des titres avec une équipe pareille est purement « de la poudre aux yeux », dont l'effet boomerang ne tardera pas à se faire sentir. Beaucoup de supporters ainsi que des membres du directoire, à l'instar de Mouloud Iboud, n'ont pas apprécié cette volte-face de Mellal, qui se retrouve, ainsi, fragilisé devant ses détracteurs. L'élimination presque sûre de l'équipe dans cette compétition continentale est qualifiée par les plus avertis de lièvre de moins à courir. Car, en effet, la direction du club kabyle, mal conseillée, s'est inexplicablement mise à courir plusieurs lièvres à la fois sans en avoir les moyens. Pourtant au début, les supporters étaient unanimes à suivre la stratégie à moyen terme du président, qui promettait de construire un vrai club professionnel dans deux à trois années. Aujourd'hui, après le réveil avec la gueule de bois, la direction du club s'aperçoit qu'elle n'a pas respecté ses promesses de réaliser les projets initiaux annoncés à l'arrivée de la nouvelle direction. Dans cette posture, Mellal se retrouve, donc, la cible de ses adversaires qui ne manqueront pas de mettre à profit cette conjoncture pour avancer leurs pions. L'un des points faibles de l'actuelle direction est incontestablement sa communication, qui n'est pas à la hauteur d'un grand club comme la JSK. En attendant, les Canaris se remettent à préparer les prochaines rencontres du championnat face l'USM Alger, jeudi prochain, et face au MC Oran le 20 du mois courant.