Le président de la JSK a tenu à préciser que "les insultes et les grossièretés de ces pseudo-supporters ont commencé au stade bien avant le début du match, ce qui prouve que ces gens-là ne sont pas de vrais supporters et ils ont effectué le déplacement au Maroc avec des intentions malsaines". Après cette amère défaite concédée en Ligue des champions africaine, vendredi soir au stade Mohammed V face au Raja de Casablanca, les joueurs de la JSK sont rentrés samedi au bercail, par un vol régulier de la Royal Air Maroc, et auront eu droit à quatre jours de repos avant de reprendre le chemin de l'entraînement mercredi 1er janvier au stade du 1er-Novembre. Si les camarades de Nabil Saâdou ont aussitôt regagné leurs foyers respectifs pour se requinquer dans l'intimité familiale, le coach Hubert Velud ainsi que le préparateur physique Christophe Hourcade ont profité de cette mini-trêve pour rallier la France à partir de Casablanca afin de passer les fêtes de fin d'année en famille. C'est dire que les Canaris doivent panser leurs plaies et se retaper le moral après la dure bataille de vendredi passé contre le Raja. Et si les poulains de Velud ont donc convenu de se retrouver mercredi soir pour la reprise des entraînements au stade du 1er-Novembre, il est évident qu'ils sont tenus de préparer tel qu'il se doit leur prochain match de Coupe d'Algérie prévu dimanche 5 janvier à Aïn M'lila, où l'ASAM attend de pied ferme la JSK pour une affiche qui ne manquera certainement pas d'intérêt. Mieux encore, les joueurs kabyles pensent d'ores et déjà à leur prochain match de Ligue des champions contre le Raja, le 10 janvier au stade du 1er-Novembre, où ils se doivent de jouer leur va-tout pour prétendre à une sacrée revanche face aux Rajaouis et tenter de se remettre en course pour une éventuelle qualification pour les quarts de finale de la prestigieuse épreuve continentale. Ceci dit, si la défaite à Casablanca suscite encore les commentaires les plus fous à Tizi Ouzou et dans toutes les localités de la région, il n'en demeure pas moins que même les incidents ayant opposé, en fin de match, les supporters kabyles aux dirigeants de la JSK d'abord au stade de Casablanca mais aussi à l'hôtel Kenzi Besma, où les Canaris avaient élu domicile, ont donné lieu à un tollé général en Kabylie. Si certains fans regrettent que le président de la JSK, Chérif Mellal, se soit laissé emporter après les agressions verbales de certains fans excités et visiblement irrités par la défaite et surtout par la prestation d'ensemble de la formation kabyle contre le Raja, le boss de la JSK a tenu à répliquer que "le comportement de quelques supporters qui sont venus semer la pagaille à l'hôtel après le match est condamnable à plus d'un titre, car ils ne représentent guère la JSK, mais ils constituent une minorité de perturbateurs que nous connaissons parfaitement et qui sont manipulés depuis longtemps déjà par des personnes malintentionnées". Contacté hier par nos soins, Chérif Mellal a tenu à préciser que "les insultes et les grossièretés de ces pseudo-supporters ont commencé au stade bien avant le début du match, ce qui prouve que ces gens-là ne sont pas de vrais supporters et ils ont effectué le déplacement au Maroc avec des intentions malsaines". Mellal affirmera encore que "tant que ces pseudo-supporters avaient pris du plaisir à proférer des insultes au stade, cela pouvait passer, mais qu'ils viennent à l'hôtel après le match pour toucher à notre intimité en nous insultant et en nous menaçant en public, il y a des limites que la raison ne peut guère tolérer, surtout dans un pays étranger". Le président Mellal a tenu à lancer un appel à tous les supporters de la JSK pour leur demander de "s'unir plus que jamais pour protéger le club qui, après une décennie noire, a pu relever la tête depuis l'année dernière et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin".