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La numérisation ou le chaos
Système financier
Publié dans L'Expression le 16 - 05 - 2021

Considérée comme l'un des piliers principaux de la lutte contre la corruption, la numérisation, notamment du secteur des finances, passe pour être l'urgence absolue en matière de réformes. Du fait que la limitation de l'intervention de l'élément humain dans la gestion de secteurs aussi délicats que celui des finances et du circuit bancaire, contribuera à réduire les effets néfastes des malversations issues des pratiques anciennes, et pour lesquelles subsistent encore des relais, qui rejettent toute idée de changement. Passer d'une gestion mafieuse à une gestion scientifique, est de loin le grand défi du ministère des Finances de Aymen Benabderrahmane, dans la mesure où les objectifs inscrits dans ce sens, en l'occurrence l'amélioration du climat des affaires, et la rationalisation des dépenses, gagneraient à être accompagné d'outils des technologies nouvelles, dans l'optique de rendre le fonctionnement du secteur plus fluide et surtout au service du citoyen.
À cet effet, le ministre des Finances n'a pas manqué de relever ce jeudi, l'impératif de passer à la vitesse supérieure en matière de numérisation, afin de fournir et de répondre aux attentes des citoyens et des opérateurs. Et ce à travers la mise en place de nouveaux mécanismes à même de proposer aux clients, une diversification des produits et des ser- vices, qui puissent leur permettre d'exercer, et de jouir du concours bancaire, en tant que partenaire économique. C'est dans cette optique, que la modernisation du secteur financier pourra prétendre drainer de la clientèle, et abriter un volume plus important de partenariats.
Les retombées de ces réformes contribueront également à injecter un nouveau souffle, notamment en matière de fiscalité et de ressources. À ce sujet, Benabderrahmane a tenu à expliquer «l'importance de l'accélération de la cadence de la numérisation des activités des finances publiques, du secteur bancaire, ainsi que celles du secteur des assurances et du domaine de l'Etat, toutes filières confondues, dans le cadre de l'amélioration de la qualité du service public».
Une tâche qui demandera, en plus du temps, une coordination sans faille entre les différents services du secteur. Une condition, qui a fait longtemps défaut à la vision de gestion de ce département, et qui a considérablement contribué au désarroi du citoyen. Du fait que ce dernier, dans tous les cas de figure se retrouve coincé dans les méandres d'une administration vouée entièrement à la bureaucratie et à la corruption. Il s'agit de réflexes et de techniques rodées et installées depuis des lustres, et contre lesquelles, la seule alternative demeure la réussite de la numérisation, et l'introduction du principe de traçabilité. Une tâche qui s'annonce des plus ardues et des plus longues à réaliser sur le terrain, du simple fait, qu'il est question d'un assainissement en profondeur, pour venir à bout de pans entiers du système de corruption, qui durant tout ce temps a largement déployé ses ramifications. Cela étant, à elle seule la modernisation des multiples systèmes qui entrent dans la composition du secteur financier et bancaire, ne suffira pas à rompre avec les anciennes pratiques. Il est impératif, aux yeux de certains observateurs, de soutenir ces efforts de réformes par la consolidation des systèmes de contrôle. Il ne s'agit pas d'un simple renforcement des outils administratifs de contrôle, mais d'une réforme profonde, qui aura le mérite de réinitialiser les systèmes de vérification du respect des lois en vigueur, et du fonctionnement interne des organismes financiers. Il faut dire, que la numérisation et la réforme du contrôle, représentent les deux atouts majeurs pour la relance de l'économie nationale, dans la mesure où ils sont indissociables et interdépendants. C'est de la valorisation des actions et des acquis réalisés dans ces deux domaines, que les fruits de la modernisation pourront être palpables.


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