En prévision du prochain sommet de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Algérie se prépare à présenter les particularités de son système de sécurité alimentaire, ainsi que son expérience dans ce domaine, portant sur les systèmes alimentaires prévu en septembre prochain, à New York. C'est l'essence même de ce qui a été émis jeudi à Alger, lors d'un atelier de concertation, dédié à la préparation de cet événement sur la sécurité alimentaire. Présidé par Salah Chouaki, secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, ce premier atelier est dédié à la concertation nationale sur le système alimentaire en Algérie, avec la participation de plusieurs spécialistes, du coordinateur du système des Nations unies en Algérie, du directeur général des relations multilatérales, au ministère des Affaires étrangères, ainsi que de nombreux acteurs et partenaires du secteur de l'agriculture. Dans son allocution, Chouaki a souligné que les résultats de cet atelier sur les systèmes alimentaires, constitueront «un socle» pour la feuille de route nationale, inclusive et consensuelle, visant l'amélioration durable des systèmes alimentaires pour soutenir l'agenda 2030». Au sujet du sommet de la FAO, il a soutenu qu'il s'agit d'un «espace d'échange et d'apprentissage, en vue de favoriser de nouvelles mesures et de nouveaux partenaires, ainsi que de renforcer les dispositifs déjà existants». Appelant toutes les parties prenantes à s'engager pour une réussite du dialogue national, à travers des propositions «pertinentes», Chouaki a mis l'accent sur les objectifs de cet atelier, qui, selon lui, «consiste à créer un espace de concertation et d'information pour l'ensemble des parties prenantes, au niveau national, en perspective du sommet de l'ONU sur les systèmes alimentaires «durables». Les objectifs du sommet mondial sur les systèmes alimentaires visent, entre autres, à «garantir l'accès de tous à des aliments sains et nutritifs, de passer à des modes de consommation durable et de stimuler une production respectueuse de la nature». Aussi, Chouaki a-t-il rappelé que «les changements climatiques, la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 et les enjeux des systèmes alimentaires» exigent les efforts de tous, afin d'augmenter la production et la productivité des cultures, ainsi que l'amélioration de leurs performances économiques, tout en continuant à développer les filières industrielles et de consolider leurs performances actuelles». Il a souligné, par ailleurs, que «la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD), dépend essentiellement de l'amélioration des systèmes alimentaires», relevant que le défi majeur de la décennie vient d'être entamé.» De son côté, le Coordonnateur résident du Système des Nations unies en Algérie, Eric Overvest, a affirmé que les concertations, pour le Sommet sur les systèmes alimentaires, prévu, «offrent une opportunité d'échanges diversifiés, ciblés et constructifs entre les parties prenantes des systèmes alimentaires, dont l'Algérie fait partie». «L'objectif étant de tirer les leçons du système alimentaire de l'Algérie, les acquis et les expériences alimentaires, pour les améliorer et les partager avec les autres pays», a-t-il fait observer.