La consolidation de l'intersectorialité ainsi que le partage d'informations ont été recommandés, mardi à Alger, en vue de la mise en œuvre de l'Objectif de Développement durable (ODD 3). Au terme des travaux de l'atelier d'information et de sensibilisation sur l'ODD 3, entamés lundi, les participants, ont préconisé, entre autres, la consolidation de l'intersectorialité ainsi que le partage d'informations des expériences pertinentes et des bonnes pratiques, pour atteindre les 13 cibles que comporte l'ODD3, intitulé "Santé et Bien-être". Tout en insistant, en cela, sur la nécessité de "l'engagement régulier" des différentes parties prenantes, les auteurs des recommandations générales ont également proposé d'"adopter des approches participatives", impliquant la Société civile, les parlementaires, le secteur privé, la communauté scientifique, les usagers, etc. De même que "l'identification des projets et des initiatives inter-sectoriels innovants en vue de capter et de catalyser des financements de différents partenaires". Ceci, en sus de la mise en place d'une "plate-forme" sur l'ODD 3, impliquant tous les secteurs concernés et permettant le partage ainsi que l'utilisation de l'information en vue de renforcer la coordination, sectorielle et inter-sectorielle. Par ailleurs, les animateurs de la rencontre ont plaidé pour le "renforcement du partenariat public-privé" et ce, pour une plus grande implication de ce dernier aux fins de "l'amélioration" du système de santé et du bien-être des citoyens. Le "renforcement de l'appui" du Systéme des Nation-Unies (SNU) a, en outre, été recommandé pour la mise en œuvre de l'ODD 3, notamment en matière d'accompagnements technique et financier. De même que "l'enrichissement et l'harmonisation de la liste nationale des indicateurs, en générant ceux manquant actuellement en vue de son exploitation par toutes les parties prenantes". La concrétisation de l'ODD 3 passe, en outre, par une "adaptation du cadre législatif et réglementaire aux nouveaux défis", une perspective pour laquelle il a été également suggéré la création d'un "projet-pilote intégré", en sollicitant des financements de la part du Système des Nations-Unies ou autres. En clôture des travaux de cette rencontre, co-organisée par le ministère des Affaires étrangères (MAE) et le Système des Nations-Unies, le Coordinateur-résident de celui-ci, Eric Overvest, a relevé "l'importance de l'intersectorialité" quant à la mis en œuvre de l'ODD 3, se félicitant de "la contribution" des intervenants dans le sens d'une "approche globale et concertée". L'ODD 3 fait partie des 17, objectifs ayant été adoptés en septembre 2015 par les Etats membres des Nations-Unies et comprenant 1691 cibles communes à tous les pays engagés, et ce, à l'horizon 2030, à savoir essentiellement éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous.