Le représentant du Front Polisario et coordinateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Omar a affirmé, vendredi, «qu'il n'y aura pas un nouveau de cessez-le-feu tant que l'occupant marocain poursuit ses tentatives d'imposer le statu quo de colonisation avec la force dans le territoires sahraouis occupés». «Il n'y aura pas un nouveau cessez-le-feu tant que l'occupant marocain poursuit ses tentatives d'imposer le statu quo de colonisation par la force sur les territoires occupés de la République sahraouie», a déclaré M. Omar à la presse internationale au siège de l'ONU à l'issu de l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution de proroger pour une durée d'une année (jusqu'au 31 octobre 2022) le mandat de la MINURSO. «Le Front Polisario s'attelle à évaluer la résolution du Conseil de sécurité adoptée aujourd'hui ainsi que ses répercussions sur la situation sur le terrain et le processus de paix de l'ONU», a-t-il ajouté relevant qu'un communiqué sera rendu public sur cette résolution au moment opportun». Le diplomate sahraoui s'est dit reconnaissant à la Russie et la Tunisie pour leur position de principe, expliquant que «l'abstention de ces deux pays de voter est due à leur réserves sur la résolution adoptée». Il a estimé que le Conseil de sécurité «a condamné d'emblée à l'échec la mission du représentant de l'Envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU au Sahara Occidental».»La situation est sans précédent au Sahara Occidental depuis le 13 novembre 2020, en raison de la grave violation par l'Etat d'occupation marocain de l'accord de cessez-le-feu signé en 1991 et l'occupation illégale d'autres parties de notre territoire». M. Mohamed Omar a souligné, dans ce contexte, que «pour faire face à l'hostilité marocaine et à la passivité totale du Conseil de sécurité, le peuple sahraoui, sous la direction du Front Polisario, n'avait d'autres choix que d'exercer son droit légitime à la défense des droits et de la souveraineté de notre pays». Le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU a affirmé que le Conseil de sécurité qui «assume la principale responsabilité dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales, n'a pas levé le petit doigt pour traiter l'impact de la violation marocaine de l'accord de cessez-le-feu comme si rien de grave ne s'était produit». «En dépit des efforts louables déployés par toutes les parties concernées pour parvenir à une décision raisonnable et pratique, prévoyant la prise de mesures concrètes pour faire la lumière sur les nouvelles réalités enregistrées sur le terrain et partant y faire face, le résultat demeure néanmoins peu encourageant, en ce sens qu'il n'est pas tenu compte de la gravité de la situation prévalant actuellement dans ce territoire et ni des éventuels risques de dérapage». M. Omar a rappelé «l'engagement constant du front Polisario pour ne solution pacifique», affirmant que la seule voie réaliste et pratique d'aller de l'avant et de parvenir à une solution pacifique, juste et durable au Sahara occidental est de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable», conformément aux principes de la légalité internationale.