Les sbires de l'agenda d'outre-mer sont en déroute, ils savent que l'impasse est devenue leur «pain quotidien», à cause de la «dèche» qui les frappe de plein fouet à l'aune de la démobilisation générale dont ils sont blottis. Ce constat se vérifie dans leurs interventions et publications écrites et visuelles sur les réseaux sociaux et ce qu'ils appellent «médias alternatifs». Ces nébuleuses au service des officines étrangères, ne savent plus où donner de la tête, elles déambulent sans avoir une destination politique précise. Cette situation des plus abracadabrantes que vivent les représentants des forces occultes et à la solde de l'étranger, les a poussés à revoir tactiquement leur copie et leur mode opératoire. C'est une nouvelle démarche versatile pour essayer de rassembler certaines «forces» qui ont fui le «Hirak», cherchant à dissimuler le fiasco dans lequel baignent les promoteurs du plan de l'ingérence et de l'intervention étrangère. Quand leMouvement populaire demandait avec insistance l'idée de l'organisation de l'élan qui s'est déclenché un certain 22 février 2019, les récupérateurs et les manipulateurs du Mouvement populaire ne voulaient pas entendre les bonnes volontés qui voulaient donner une perspective de changement intrinsèque en permettant au pays de se doter d'une nouvelle dynamique politique, armée d'une approche dont la démocratie et la justice sociale constitueront le leitmotiv dans le processus initial qui était en cours. Les affidés de l'agenda des Soros et des officines étrangères, voulaient surfer sur la vague en infiltrant le Mouvement populaire pour le détourner de sa trajectoire et le récupérer pour le compte d'une «solution» à la libyenne ou syrienne, c'est-à-dire favoriser le chaos en disloquant l'Etat national et faire inclure l'Algérie dans le giron des pays qui seront à nouveau sous la tutelle des puissances étrangères. La rencontre que cherchent la nébuleuse du Rachad et ses alliés à entreprendre dans le cadre d'un semblant processus de concertation et de dialogue avec tout le spectre qui représente la diaspora, n'est autre qu'une image saillante de l'échec de l'entreprise manipulatrice qui a été actionnée avant la fin de 2019, dans le but d'accaparer le Mouvement populaire et le dépouiller de son caractère démocratique, progressiste et moderne. C'était la «déferlante» du discours islamiste et islamisant, une manière de réhabiliter l'ex-FIS dissous et la période sombre des années 90 du siècle écoulé. Ce semblant de triomphalisme sur les réseaux sociaux a fait croire aux nébuleuses islamistes et leurs alliés que le Mouvement populaire est une aubaine pour ressusciter le projet obscurantiste de l'Etat islamique et de la chari'a. Depuis, les fractures, les divisions et les frictions commençaient à remonter à la surface, et parfois d'une manière violente à l'adresse de tous ceux et celles qui rejetaient la démarche nihiliste et obscurantiste des représentants autoproclamés du «Hirak»2. Cette érosion du Mouvement populaire qui s'est vite annoncée à cause des interférences ourdies par les instruments de l'agenda d'outre-mer, a participé dans l'émiettement et l'éparpillement rapide des énergies et des forces qui voulaient donner un sens réellement populaire et patriotique à l'élan historique du 22 février 2019. Les rencontres groupusculaires que cherchent les sbires de l'agenda étranger à réaliser, n'est autre qu'un aveu cinglant d'un échec de la démarche récupératrice du Mouvement populaire. Le désaccord est grand entre les collectifs de la diaspora, cette réalité est animée par le leadership et la mainmise sur le mouvement. Cette réalité a été exacerbée par des attaques frontales des éléments rachado-makistes contre toutes les voix se définissant comme alternative aux antipodes de ce que propagent lesdites nébuleuses aux agendas hostiles à l'Etat national et à la souveraineté du pays. C'est dire que l'élan populaire qui s'est exprimé tel un fleuve visant l'irrigation de l'Algérie de l'espoir et du changement patriotique, a été détourné par les pirates obscurantistes en tuant ainsi le rêve démocratique et l'aspiration tant décriée des Algériens et des Algériennes pour une Algérie souveraine et de justice sociale.