Le président Tebboune poursuit les consultations entamées, la semaine passée, avec des responsables de formations politiques et d'autres personnalités. Il a reçu ce jeudi les responsables de la défunte alliance présidentielle FLN, RND et le MSP. Ce jeudi, c'était au tour des chefs du FLN, Abou El Fadhl Baâdji du RND, Tayeb Zitouni et Abderrazak Makri du MSP de se rendre au palais d'El Mouradia pour rencontrer le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune. au premier jour des consultations, le président de la République avait reçu Soufiane Djilali de Jil Jadid, Abdelkader Bengrina du mouvement El-Bina, Abdelaziz Belaïd du Front El Moustakbel. Autant que les initiateurs, les convives du chef de l'Etat n'ont pas éclairé la lanterne de l'opinion publique sur les contours et l'objectif assigné à ses rencontres. Au terme de l'audience, le SG du FLN est resté imprécis. Il a déclaré que sa rencontre avec le président Tebboune a été «sincère» et «constructive» et s'inscrit «dans le cadre de la tradition de concertation avec la classe politique, parmi les chefs de partis et les personnalités nationales». Il a indiqué également que «le président de la République veille à la concertation autour de toutes les questions relatives aux affaires intérieures et extérieures du pays, notamment celles liées aux aspects politique, économique et social, mais également les questions à caractère régional ou international». «Le président a tenu à écouter les avis des responsables des partis politiques sur les grandes questions importantes pour le pays», a-t-il ajouté. Il a relevé «la convergence de sa position avec celle du FLN sur l'ensemble des questions nationales». De son côté, le SG du RND n'était pas aussi précis dans ses propos. Il a fait savoir que «cette rencontre était l'occasion d'aborder de nombreuses questions d'actualité nationales et internationales, à la lumière de la crise sanitaire et sécuritaire que traverse le monde, laquelle impacte les économies de tous les pays». Il a appelé au soutien de «la démarche du président Tebboune, visant à édifier un front interne fort». «Cette démarche permettra de créer un climat propice à un décollage économique et de consolider la cohésion interne», a-t-il soutenu. Il a plaidé pour «la nécessité de s'unir et de revoir notre approche économique car dit-il «nous ne pouvons parler de front interne, de stabilité nationale ou de souveraineté de nos décisions, que lorsque nous disposerons d'une économie et d'institutions fortes». Il n'a pas manqué de louer «les réformes politiques et de renouveau institutionnel initiées par le chef de l'Etat». Le patron du RND a plaidé pour «l'édification d'un front interne fort...». Pour sa part, le chef du MSP, a indiqué que lors de cette rencontre «le président de la République a présenté son évaluation de la situation générale du pays, en mettant l'accent sur l'aspect économique, et la nécessité d'une coopération afin de créer les conditions propices à la réalisation du décollage escompté». Le MSP indique avoir présenté les propositions, en particulier en ce qui concerne le dossier des transferts sociaux.... À titre de rappel, les députés du parti de Makri ont voté contre la loi de finances 2022. «La rencontre a été l'occasion pour Makri de présenter ses visions, idées et programmes du Mouvement dans divers dossiers politiques, en particulier en ce qui concerne les libertés politiques et médiatiques». Cette formation islamiste affiliée aux frères musulmans, affirme avoir abordé «des dossiers économiques et l'indépendance du pouvoir judiciaire...».