Les masques sont tombés et la communauté internationale a été informée et de manière exhaustive sur les exactions commises par l'armée d'occupation marocaine au Sahara occidental. Dans une lettre au président et aux membres du Conseil de sécurité, l'ambassadeur Nadir Larbaoui, réfute les allégations fallacieuses de l'ambassadeur du Maroc à New York, tient le Maroc pour responsable de l'entrave à l'organisation du référendum au Sahara occidental et appelle le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités. Dans cette lettre venue en réaction à la correspondance marocaine datée du 6 juin courant, l'ambassadeur Nadir Larbaoui a indiqué que la missive marocaine susmentionnée «contient d'une manière inappropriée une référence directe et trompeuse à mon pays». Comme, à son habitude, le Maroc ne s'est pas empêché de faire accompagner son écrit d' «allégations fallacieuses et mensongères, dans un stratagème éculé et de déjà-vu», a noté l'ambassadeur Larbaoui soulignant que ces agissements du Makhzen n'ont qu'un seul objectif qui est celui «visant à détourner l'attention des membres du Conseil de sécurité et la communauté internationale de l'occupation illégale du Sahara occidental, par le Maroc, depuis 1975». Impliquer l'Algérie coûte que coûte C'est également, ajoute l'ambassadeur, Larbaoui, une nouvelle tentative de la puissance occupante au Sahara occidental d' «impliquer l'Algérie dans un conflit, opposant les deux parties, le Maroc et le Polisario», alors que l'Algérie est reconnue, à l'instar de la Mauritanie, par les Résolutions pertinentes du Conseil de sécurité en sa qualité d'observateur dans le conflit. Partant de ces constatations, Larbaoui a bien souligné dans sa lettre: le rejet des allégations fallacieuses de l'ambassadeur du Maroc à New York et la dénonciation des violations systématiques des libertés fondamentales et des droits de l'homme au Sahara occidental. Il a plaidé pour le rétablissement des faits sur ce qui a été honteusement déclaré par le Maroc. Il a fait observer dans ce sens, «que le Maroc, tout en utilisant la méthode ratée, propre à un parasite du système onusien», et sous le faux titre de partage d'informations sur Mme Sultana Khaya, la militante sahraouie des droits de l'homme, l'auteur de la lettre marocaine n'a pas trouvé mieux que de faire «a eu recours à la méthode dépassée de la diversion visant à éclipser la vérité et à compromettre tout échange significatif possible concernant la situation des droits de l'homme dans le territoire occupé du Sahara occidental». À l'évidence, cette tentative désespérée de pervertir une triste et dure réalité coloniale amèrement vécue par les populations sahraouies de l'occupation du Sahara occidental. Harcèlement, torture et intimidations La représentante marocaine soûlée par ses propres mensonges tente « de blâmer les autres pour les méfaits continus de son propre pays» tels que, l'intimidation, le harcèlement, les menaces de mort, la torture, les agressions physiques et sexuelles, les menaces de viol et la surveillance des défenseurs sahraouis des droits de l'homme dans le territoire occupé du Sahara occidental. Dans sa quête effrénée pour trouver une issue au dilemme créé par ses multiples communications propagandistes et contradictoires sur le cas de la militante sahraouie, Mme Sultana Khaya, l'auteur de la lettre a prouvé, malgré lui, la culpabilité flagrante de son pays. L'ambassadeur Larbaoui a bien relevé ce fait dans sa missive adressée au président et aux membres du Conseil de sécurité. Il a par ailleurs mentionné que la répression et la violation systématique des libertés fondamentales et des droits de l'homme au Sahara occidental «sont une politique et une pratique de la puissance occupante qui a imposé depuis longtemps des restrictions arbitraires aux droits du peuple du Sahara occidental». Des restrictions qui touchent aussi bien à la liberté d'expression, de rassemblement pacifique et d'association, en particulier lorsque l'exercice de ces droits se rapporte au statut de son pays. Prenant à témoin la communauté internationale face à ces humiliations quotidiennes subies par le peuple sahraoui, le Représentant permanent de l'Algérie a mis en exergue le fait indéniable que la défenseure sahraouie des droits de l'homme, Mme Sultana Khaya, a finalement réussi à se libérer de l'assignation à résidence de facto imposée par la puissance occupante et elle a pu se rendre à l'étranger grâce à la solidarité internationale et au soutien courageux et sincère qu'elle a reçus de la part de plusieurs défenseurs des droits de l'homme du monde entier.