La production nationale couvre près de 30% du marché national. C'est ce que nous avons appris, hier, de El Hadj Tahar Boulenouar, président de l'Association nationale des commerçants et artisans (Anca), approché, en marge du Salon international de l'industrie du bois, menuiserie, équipements et technologies ''Algeria Woodtech.'' Cette manifestation économique, qui a ouvert ses portes hier, se tient jusqu´à jeudi prochain au Palais des expositions de la Safex des Pins maritimes, à Alger. Tahar Boulenouar a affirmé que «l'activité dépend des produits importés à l'instar du bois, et de ses dérivés, dont la production locale ne couvre que près de 15%», selon le chiffre avancé par le président de l'Anca. «Les 85% restants des matières premières nous parviennent de l'étranger» selon toujours El Hadj Tahar Boulenouar. Pour faire économiser les devises au pays, la tutelle «table sur le développement de la filière de recyclage et récupération de bois», a précisé le SG du ministère de l'Industrie, Salah-Eddine Belbrik. Cela avant d'ajouter que ''l'Algéria Woodtech'' se veut également une occasion pour nos opérateurs de se concerter entre eux et de nouer des partenariats avec les entreprises étrangères. C'est par ces mots que Salah-Eddine Belbrik a «exhorté les opérateurs économiques algériens à s'inscrire dans cette démarche, lesquels peuvent bénéficier des facilités accordées par l'Etat, prévues par la loi en question, et qui ouvre la porte à l'investissement dans le but de diversifier et promouvoir la croissance économique hors hydrocarbures». La Turquie est l'invité d'honneur de ''l'Algeria Woodtech. ''. Alger et Ankara sont, en effet, en train d'accorder leurs violons dans ce sillage selon les déclarations faites,hier, à la même occasion par l'ambassadrice de la République de Turquie à Alger, Madame Mahinur Ozdemir Goktas. «Nous participons, aujourd'hui, à ce salon avec plus de 35 sociétés. Beaucoup d'entre elles ont déjà des partenariats avec des opérateurs locaux, et elles sont intéressées à investir en Algérie», a souligné la représentante de la diplomatie turque en Algérie. «La nouvelle loi sur l'investissement tombe à pic,» a-t-elle poursuivi. Cela avant de faire part de «l'intérêt grandissant des opérateurs turcs à venir s'installer en Algérie. La règle du partenariat à 51/49 freinait les investissements et,aujourd'hui,nous avons un tout nouveau Code qui va permettre une sécurité juridique sur une durée de 10 ans» a soutenu l'ambassadrice.