L'entraîneur de l'ASM Oran, Hadj Merine a indiqué, dimanche, que la non-qualification de ses nouvelles recrues a chamboulé ses plans lors de la journée inaugurale de la Ligue 2 de football, jouée ce week-end. Nourrissant de gros espoirs pour retrouver l'élite dès la fin de la saison en cours, et ce, après l'avoir quittée depuis huit ans, le deuxième club phare de la ville d'Oran est toujours interdit de recrutement. Cela a faussé complètement les plans de l'entraîneur Hadj Merine qui espérait bénéficier des services de sa douzaine de nouveaux joueurs, recrutés lors du mercato estival, dès la première journée du championnat sur le terrain de l'O Médéa (0-0). «Nous avons réalisé une bonne préparation d'intersaison par rapport à ce qui avait été le cas lors des précédentes. Nous aurions aimé miser sur les nouveaux dès la première journée, mais leur non-qualification a faussé nos plans», a regretté le patron technique de la formation de ''M'dina J'dida''. Hadj Merine espère que ce ne sera que «partie remise» et qu'il aura la possibilité d'avoir à sa disposition les nouveaux joueurs dès la deuxième journée, notamment les deux gardiens de but arrivés cet été. L'ASMO ayant fait le déplacement à Médéa avec un seul portier. Pour sa part, la direction de la formation oranaise mise toujours sur l'apport des autorités locales pour l'aider à s'acquitter de ses dettes et lever par-là même l'interdiction de recrutement dont elle fait l'objet. Les dettes en question, nées de plaintes déposées par d'anciens joueurs et entraîneurs auprès de la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL), sont estimées à un peu plus de 35 millions de dinars, rappelle-t-on.