Le jeune entraîneur oranais, Hadj Merine, a réussi ses débuts avec l'ASM Oran, qu'il retrouve trois années après l'avoir quittée, et avec laquelle il s'adjuge la première place au classement de la Ligue 2 de football (Groupe Ouest). Pour ses deux premiers matchs avec la formation de M'dina-J'dida, de surcroît à l'extérieur, Hadj Merine est parvenu à enchaîner deux victoires face au SKAF Khemis et RCB Oued-R'hiou, sur le même au score 2-0. Deux succès ayant permis à l'ASMO de récupérer sa première place au classement dès la 1re journée de la phase retour disputée samedi passé. De quoi inciter les fans du club à se remettre à rêver d'un retour parmi l'élite, un palier duquel il est absent depuis 2015-2016. Mais Hadj Merine, qui a commencé cette saison sur le banc du CR Témouchent (actuellement 3e au classement du même groupe), refuse de crier victoire avant l'heure. Il se dit s'attendre à une «grande bataille» autour du seul billet de ce groupe donnant accès aux play-offs. «La bataille sera rude lors de cette phase retour. Outre l'ASMO, au moins deux autres équipes postulent à décrocher la première place du groupe. Je pense notamment au MCB Oued-Sly et à mon ex-formation, le CR Témouchent», prévient le coach oranais. Hadj Merine est le troisième technicien à diriger les Vert et Blanc cette saison après Kamel Mouassa et Moulay Chérif El-Ouazzani. Cette instabilité régnant au sein de la barre technique de l'ASMO n'a pourtant pas empêché l'équipe de se maintenir sur le podium depuis le début de cet exercice. En faisant appel à Hadj Merine, la direction de l'ASMO voulait faire confiance à quelqu'un connaissant bien la maison. C'est surtout l'ambition nourrie par cette direction de retrouver la Ligue 1 cette saison qui a motivé le coach à accepter son offre, selon l'intéressé. Cependant, Hadj Merine reste persuadé que le chemin risque d'être parsemé d'embûches. Outre la grande concurrence à laquelle fait face son équipe de la part du MCB Oued-Sly et du CR Témouchent, il estime avoir hérité d'un effectif «limité». «Je n'ai pas beaucoup d'alternatives sur le banc de touche, ce qui m'oblige à aligner à chaque fois le même onze ou presque, ce qui risque de jouer un mauvais tour aux joueurs concernés sur le plan physique», regrette-t-il. Ce scénario a de fortes chances de se produire, surtout au vu de la programmation infernale du Championnat du deuxième étage qui a débuté à la mi-février dernier et qui devra prendre fin en juillet prochain.