La situation au Yémen était hier au menu d'une réunion d'information mensuelle, au Conseil de Sécurité de l'ONU, suivie de consultations à huis clos. L'envoyé spécial des Nations unies (ONU) pour le Yémen, Hans Grundberg, et le directeur des opérations et du plaidoyer du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), Edem Wosornu, devaient faire un briefing. Le chef de la Mission des Nations unies pour soutenir l'Accord de Hodeidah (UNMHA), le général de division Michael Beary, devait faire un exposé lors des consultations. Il s'agit du deuxième briefing de M. Grundberg au Conseil après les pourparlers de Sanaa, qui se sont tenus du 8 au 13 avril. S'adressant au Conseil le 17 avril dernier, M. Grundberg a déclaré qu'il travaillait en étroite collaboration avec les parties prenantes régionales et yéménites pour s'assurer que les pourparlers facilités par Oman alimentent les efforts de médiation de l'ONU pour un processus politique intra-yéménite. Les membres du Conseil devaient réitérer la nécessité ultime d'un processus politique yéménite inclusif facilité par la médiation de l'ONU pour parvenir à une résolution durable du conflit. M. Wosornu a informé le Conseil des besoins humanitaires du Yémen, toujours énormes. Plus de 21 millions de personnes ont besoin d'aide ou de protection, alors que le plan 2023 au Yémen n'est actuellement financé qu'à 23 %.