À la faveur de l'inauguration de la 54e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), le président de la République a remis les pendules à l'heure, concernant plusieurs aspects liés à l'investissement et au climat des affaires en Algérie. L'occasion pour Tebboune de recadrer les priorités du moment et de dévoiler l'engagement, sans faille, de l'Etat en direction des projets et investissements porteurs de richesses et de valeurs ajoutées pour l'économie nationale. Tebboune n'a pas manqué d'afficher sa satisfaction, face à l'évolution ou plutôt, l'amélioration «significative» du climat des affaires en Algérie, à la faveur du nouveau cadre juridique régissant le secteur des investissements. Et pour preuve, les chiffres officiels présentés par l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (Aapi), font état d'une nette évolution du secteur, avec une valeur de 8 milliards de dollars d'investissements, représentant plus de 2.600 projets, dont ceux depuis novembre 2022. Selon le DG de l'Aapi, le nombre de projets inscrits, durant la période allant du 15 juin 2022 jusqu'au 15 juin 2023, a connu une hausse de 121%. «Les investisseurs se heurtaient, il y a quelques années, à de grandes entraves, mais aujourd'hui, leur prise en charge connaît une nette amélioration, notamment après la promulgation de la nouvelle loi», affirmera-t-il. Au rythme des visites des stands de la Foire internationale, il apportera certains éclairages nécessaires, au sujet de l'évolution de ce secteur, depuis ces derniers mois. À ce sujet, Tebboune commencera par réitérer l'engagement de l'Etat quant à soutenir le lancement des projets d'investissements ou leur élargissement dans divers secteurs et à augmenter le taux d'intégration nationale. La foi du Président dans l'essor projeté des start-up et leur contribution dans l'accroissement des ressources, hors hydrocarbures, reste inébranlable. Le Président n'a pas failli, non plus, à ses engagements et ses convictions vis-à-vis des jeunes et du potentiel des start-up n'ont pas changé d'un iota. Bien au contraire. «L'avenir du pays est dans les start-up et les jeunes investisseurs», a-t-il asséné, hier, face à ses interlocuteurs dans les différents stands, auxquels il a effectué des passages attentionnés. Une fois de plus, Tebboune a réitéré le maintien des mesures de soutien, de facilitation, et d'encouragement aussi, en direction des porteurs de projets, dans les industries mécaniques, manufacturières et dans l'agriculture. Dans ce contexte, il appellera à «lancer la production de véhicules légers servant d'ateliers pour réparer les pannes mécaniques des voitures et des artisans, à même d'attirer les jeunes investisseurs». Tour à tour, il prodiguera, comme à l'accoutumée, consignes et recommandations, tant aux responsables qu'aux exposants et porteurs de projets. C'est qu'il exhortera les jeunes entrepreneurs à aller vers des partenariats entre les start-up algériennes et leurs homologues africaines, a-t-il enjoint dans le stand dédié aux start-up. Il appellera, par ailleurs, ces start-up à se focaliser sur l'export des produits et services innovants en direction des marchés africains. Face à des inventions ingénieuses, comme ce robot anti-incendie, le Président s'est engagé à accorder les facilitations requises pour l'octroi de brevet au profit de cette invention, en vue de sa commercialisation en Algérie. Conscientes des enjeux actuels liés à l'investissement et le potentiel qu'il représente, en termes de plus-value, ainsi que dans l'accélération de la croissance économique, les hautes autorités algériennes ont accordé une attention particulière à ce secteur névralgique. Tantôt secouant le cocotier, tantôt battant le rappel des troupes, l'Algérie vit, ces dernières années, au rythme de grands bouleversements et transformations intervenues à différents segments d'activités, notamment pour ce qui est de l'investissement. À commencer par la relance des projets en souffrance ou à l'arrêt au plan local, l'implantation de plusieurs projets structurants en investissements étrangers directs (IDE), la promotion des start-up et des jeunes porteurs de projets, notamment à l'université,