Le conseil de wilaya des archs s'est réuni en session ordinaire, ce jeudi, et a débattu de la situation politique nationale et du climat jugé exaspérant, qui, selon les archs règne au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou. Le conseil a, ainsi et selon une déclaration de ce mouvement, relevé l'absence de volonté de règlement définitif de la crise issue des douloureux événements du Printemps noir par les pouvoirs publics. Pour les archs, «les relais locaux apparents et officieux continuent d'alimenter l'actualité sur des questions déjà tranchées dans le cadre du processus engagé suite au protocole d'accord engageant l'Etat à mettre en application les revendications de la plate-forme d'El Kseur». Comme les archs, expliquent que «la situation sécuritaire au niveau national et particulièrement au niveau local rythme l'actualité régionale à travers certains relais du pouvoir qui continuent le travail d'intox et de désinformation quant au retour de la gendarmerie en passant sous silence la mobilisation citoyenne contre ce corps honni». A ce sujet, les archs rappellent «l'opposition des citoyens de Tizi Gheniff, Azeffoun, Mechtras, Tizi Ouzou, Ath Yenni, et d'autres localités, lors des récentes tentatives de redéploiement de ce corps». Le mouvement rappelle aux opérateurs économiques que «...le point de défiscalisation pour la période 2001-2003 ainsi que le rééchelonnement de la dette, ont constitué un préalable durant le dialogue d'où la défiscalisation et la révision des avantages octroyés par les dispositifs Andi, Ansej en plus du plan d'urgence socio-économique». Aussi, les archs disent prendre acte des dernières déclarations de la classe politique relatives au retour de la gendarmerie en prenant à témoin l'opinion publique sur le revirement exprimé sur cette question. Et les archs de rappeler la résolution de l'APW de Tizi Ouzou en date du 01 mai 2001 demandant «le retrait immédiat et inconditionnel des brigades de gendarmerie et le jugement devant les juridictions civiles des responsables de dépassements». Aussi et après soulevé «1es lenteurs caractérisant la réalisation des projets dans tous les secteurs d'activité ainsi que la situation déjà précaire des populations, sans compter avec le rythme de mise en oeuvre des chantiers de développement au point zéro». Les archs pointent un doigt accusateur sur les autorités locales qui, à suivre les archs, sont responsables de ces retards. Enfin, les archs affirment leur volonté de «continuer le combat jusqu'à la satisfaction de ces revendications et met en garde contre la volonté de passer outre l'objectif initial qui est la matérialisation des points contenus dans la plate-forme d'El Kseur». Il est à noter que les populations sont fatiguées et même sous le joug de la peur et de l'angoisse, notamment dans les régions isolées, et semble préférable pour eux la sécurité du gendarme à la loi des bandits et des terroristes. La majeure partie des citoyens approchés disent qu'il suffit que ces gendarmes respectent le citoyen et agissent selon les lois avec comme autre revendication, le jugement des responsables de dépassements durant le Printemps noir.