«C'est pour infirmer l'inique et confirmer le raisonnable», a déclaré Mme Attoumi, présidente de l'Association des donneurs de sang de Béjaïa pour expliquer les raisons de la convocation de la conférence de presse qu'elle a animée, conjointement avec d'autres membres de l'ADS à Béjaïa. D'emblée, le conférencier précisera que «elle et son groupe, se sont abstenues d'aller au devant de la presse avant la consultation du Conseil fédéral et la tenue de l'assemblée générale». «Empêchée depuis 2004 sous l'argument fallacieux d'un manque de moyens». Sur ce, Mme Attoumi détaillera les circonstances de la tenue d'une «assemblée générale élective de complaisance et illégale tenue le 16 novembre 2006.» Celle-ci, ajoute-t-elle «diligentée par la Fads pour porter préjudice à l'assemblée générale tenue le 7 septembre 2006 qui l'à reconduite comme présidente.» En d'autres termes, il s'agit d'un «coup d'Etat» qui ne dit pas son nom. Pis encore, Mme Attoumi fera l'objet «d'une radiation de la Fads» par une commission de discipline «composée hâtivement» et qualifiée de «pseudo». Que reproche-t-on à la présidente de l'ADS de Béjaïa? Et bien tout simplement ses déclarations interpellant le secrétaire général de la Fédération algérienne des donneurs de sang (Fads) quant à «la représentativité de l'Algérie à la Fédération internationales des organisations de donneurs de sang par le Maroc aux lieu et place de l'Algérie.» Contre-attaquant, elle soutient dans sa déclaration préliminaire que «le secrétaire général de Fads, ne lésine sur aucun subterfuge pour écarter les compétences qui osent s'opposer à son esprit hégémonique et autoritaire», voulant pour preuve «la gestion de la fédération sans aucune consultation de la composante du Conseil fédéral et de l'assemblée générale.» Mme Attoumi qualifie «d'aberration» les déclarations télévisuelles du secrétaire général de la Fads quant «au manque de moyens pour honorer ses cotisations» à la Fiods. «Il ose parler d'un manque de moyens alors qu'il fait des retraits allant jusqu'à 25 millions de centimes», rétorque-t-elle avant de s'interroger «où va cet argent? Qui en est l'ordonnateur?» où passent les dons des mécènes? Partant, la conférencière lance un appel à tous les bienfaiteurs pour contacter l'ADS de Béjaïa afin d'établir un inventaire et exige la tenue d'une assemblée générale pour parer à la vacance de 4 membres sur les 7 du bureau exécutif. La présidente «déchue» compte, en conclusion, faire valoir ses droits et ceux des autres membres de l'ADS de Béjaïa devant les tribunaux.