Les nouveaux instituteurs des écoles spécialisées pour handicapés, relevant du secteur de la solidarité, devront, à l'avenir, justifier d'un niveau universitaire. Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, Djamel Ould Abbès l'a annoncé lundi à Alger. Présidant la cérémonie de sortie de la première promotion d'instituteurs des écoles spécialisées pour non-voyants, handicapés moteur et sourds-muets, le ministre a précisé que cette nouvelle mesure intervient dans le renforcement de l'encadrement spécialisé et l'amélioration des prestations pédagogiques en faveur des handicapés. Ladite promotion est composée de 21 jeunes enseignants de niveau universitaire dont neuf sont non-voyants, qui ont suivi une formation d'une année à l'Ecole supérieure des enseignants en lettres et sciences humaines de Bouzaréah. Par ailleurs, des attestations de fin de formation et d'affectation leur ont été remises pour leur permettre de rejoindre leurs postes d'emploi en tant qu'enseignants dans les écoles spécialisées pour jeunes aveugles et sourds-muets dans les wilayas de Tizi Ouzou, Blida, Alger, Constantine, Boumerdès, Oran, mais aussi Tlemcen et Oum El Bouaghi. Aussi, les organisateurs de cette cérémonie ont souligné, à cette occasion, l'importance qu'a accordée le ministère aux ressources humaines dans le cadre de la mise en oeuvre de sa nouvelle politique de développement des prestations pédagogiques des établissements spécialisés pour handicapés. En effet, le ministère a, pour ce faire, envisagé de réunir les moyens nécessaires pour assurer le succès de ce, cycle de formation spécialisée en coopérant étroitement avec l'Ecole supérieure des enseignants dans le cadre de la convention signée entre les deux parties. Dans le même registre, le ministre a aussi annoncé un projet d'étude sociologique relative à la création à l'avenir, d'écoles spécialisées pour handicapés. Cette subordination s'inscrit dans le cadre de l'élaboration, récemment entamée par le ministère, de la carte sociale relative à la situation de toutes les catégories, a indiqué M.Ould Abbès. L'étude vise à la détermination minutieuse des exigences sociales des catégories aux besoins spécifiques et, notamment en matière infrastructures pédagogiques spécialisées, en prenant en considération et en s'adaptant aux spécificités de chaque région.