Près de 1 800 logements seront attribués aux familles des victimes du terrorisme à travers le pays. C'est ce qu'a annoncé hier le ministre de la Solidarité nationale en marge de la cérémonie de signature de l'accord-cadre, hier à Boumerdès, entre le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne établie à l'étranger, et celui de l'Enseignement et de la Formation professionnels. Il a été signé par M. Djamel Ould Abbes et le chef de cabinet du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. Aïn Baaziz Mohamed. Premier du genre à l'échelle nationale, l'accord a pour objectif d'«assurer une formation et un apprentissage aux personnes handicapées stagiaires au niveau des établissements spécialisés relevant du département de la Solidarité nationale», a expliqué M. Ould Abbes. Le département de la Formation professionnelle s'engage, à ce titre, à détacher des enseignants formateurs dans les établissements spécialisés pour y assurer les programmes de formation, tout en mettant à leur disposition les équipements pédagogiques nécessaires. Selon M. Ould Abbes, «la mise en œuvre de cette opération nécessite la signature prochaine d'autres conventions spécialisées à l'échelle locale entre les directeurs de wilaya du secteur professionnel et de l'action sociale, en vue d'identifier le genre de formation à dispenser, notamment en ce qui concerne les spécialités et la durée de formation». «Actuellement, 5 centres nationaux spécialisés relevant du département de la Formation professionnelle assurent une formation aux handicapés», a rappelé le ministre. L'accord «permettra d'offrir une opportunité de formation aux personnes relevant de cette catégorie sociale au niveau des 450 établissements spécialisés de la solidarité nationale disséminés à travers l'ensemble des wilayas du pays», a-t-il ajouté. Il vient compléter d'autres conventions signées, dans le passé, entre le ministère de la Solidarité nationale et ceux de l'Education nationale (pour l'intégration des enfants handicapés), de l'Enseignement supérieur et des Travaux publics toujours dans le but d'offrir une chance de formation aux personnes atteintes de différents handicaps, a relevé M. Ould Abbes. Il a également fait part de l'achèvement de l'étude du dossier inhérent au taux d'intégration des handicapés dans le secteur de l'emploi, signalant une proposition pour porter le taux actuel, estimé à 1%, à 2 ou 3% de l'effectif global des personnes employées dans les secteurs public et privé. L'opportunité de cette journée, coïncidant avec la célébration de la journée nationale des handicapés, a été également saisie pour la distinction de plusieurs stagiaires handicapés et la distribution d'aides et fauteuils roulants. R. N.