Les décisions prises par la commission communale sont loin d'apporter le plus escompté tant par les riverains que par les usagers. Les mesures prises par la municipalité de Béjaïa concernant le stationnement de véhicules au niveau du boulevard des Aurès sont loin d'agréer les riverains. Ces derniers ont saisi récemment, à travers une pétition, l'autorité concernée, en l'occurrence l'APC, lui demandant le «retour à l'ancienne formule de stationnement», entendre par là «le stationnement en biais» qu'ils trouvent comme étant le plus indiqué face au déficit en parkings et en aires de stationnement dans la ville. «Loin d'arranger qui que ce soit, les mesures prises sont venues compliquer une donne déjà difficile», ont constaté les riverains et commerçants de cette importante zone passante de la ville de Béjaïa. Les pétitionnaires notent, dans leurs écrits, les retombées négatives sur leur activité, depuis la mise en application de cette mesure. La réduction draconienne du nombre de places de stationnement s'est traduite par la baisse du chiffre d'affaires des commerçants. «Un espace qui prenait jusque-là plus de cent véhicules est réduit à n'en contenir qu'une trentaine», indiquait hier un riverain. Depuis un peu plus d'un mois, les résultats des travaux de la commission communale installée pour améliorer le plan circulation dans la ville de Béjaïa, ont été mis en application. Si par endroits, des mesures salutaires ont été prises, réduisant considérablement les bouchons qui s'y forment régulièrement, il n'en est pas de même pour d'autres à l'image du stationnement sur le boulevard des Aurès. Dans celui-ci, les décisions prises par la commission sont loin d'apporter le plus escompté aussi bien par les riverains que par les usagers en général. Avant la mise en application de la mesure de changement, les automobilistes trouvaient facilement des endroits pour se garer, les livreurs aussi mais depuis un peu plus d'un mois, le manque à gagner en place est flagrant. Point de place. Le stationnement à l'horizontale a réduit considérablement l'espace de ce boulevard sur ses deux côtés. En définitive, le cadre organisationnel et régulateur mettant un terme à la problématique du stationnement, n'a pas seulement fait des heureux. Il demeure en conséquence plus qu'urgent de prendre les dispositions nécessaires pour une prise en charge effective des doléances des uns et des autres. Et lorsque ces dispositions sont prises, elles doivent l'être en concertation avec les concernés afin d'instaurer un climat de confiance. Pour le cas du boulevard des Aurès, c'est apparemment raté. A-t-on pris attache avec les riverains avant d'appliquer la décision arrêtée?