Les méfaits du colonialisme continuent de miner le territoire national. Preuve en est, pas moins de 372.448 mines ont été détruites depuis le lancement de l'opération de déminage par l'Armée nationale populaire (ANP). Arrêté au 28 février dernier, ce triste ensemble présente 314.552 mines antipersonnel, 56.521 mines anti-groupes et 1375 mines éclairantes. Pour le seul mois de février écoulé, 7916 mines ont été découvertes et détruites tout au long des frontières Est et Ouest du pays, minées par l'armée coloniale. Répartie par région, l'opération de déminage de détruire 4350 mines antipersonnel, 750 mines anti-groupes et cinq mines éclairantes, au niveau de la 2e Région militaire. Dans la 3e Région militaire, l'ANP a détruit 1 548 mines antipersonnel, 14 mines anti-groupes et cinq mines éclairantes. Concernant la 5e Région militaire, l'ANP a détruit 1098 mines antipersonnel, 56 mines anti-groupes et 76 mines éclairantes. Menées avec précaution et exactitude, ces opérations ont permis la réoccupation des régions dépolluées par les autorités civiles compétentes. Ces dernières s'attellent à élaborer des stratégies de communication en direction des citoyens et des opérateurs locaux afin d'attirer leur attention sur la nécessité de maintenir en éveil leur esprit de vigilance. Ainsi, les fameuses lignes «Challe» et «Maurice», établies le long des frontières par les autorités coloniales en vue d'isoler la Révolution de ses soutiens extérieurs, n'ont pas fini de semer la psychose et le malheur dans les zones concernées.