Il regroupe un ensemble de citations qui répondent à l'identité de l'auteur. Simple et ramassé, il a pour nom Ma vision. Tel est le titre du deuxième ouvrage de Med Rêche, après Sourire aux maux qui vient enrichir le paysage littéraire algérien. Cet ouvrage est actuellement en vente en Algérie et en France. Edité à Paris par Edilivre, cet ouvrage traite «un véritable voyage littéraire des réflexions variées». L'auteur nous offre, en quelque sorte, un voyage au fond des concepts. Il nous les présente sous un autre angle, sous une autre vision, loin des idées toutes faites et toutes tranchées à tort ou à raison, par la société. Avec un style simple et limpide, Med Rêche s'inscrit donc en porte-à-faux de certaines idées reçues. Le beau n'est pas nécessairement beau tout comme la laideur peut comporter en elle-même de la beauté. En somme, l'auteur semble nous dire que tout est relatif et tout dépend de l'angle et de l'état d'esprit sous lesquels on observe et on appréhende les choses. D'ailleurs, l'ouvrage porte bien son nom Ma vision. Il regroupe un ensemble de citations qui répondent à l'identité de l'auteur, ça traite de la poésie classique et libre, selon les propres termes de l'écrivain qui souligne que «tout être peut s'identifier dans cet ouvrage». L'auteur aurait aimé que son livre soit publié dans son pays, mais avec les obstacles qu'il a rencontrés, il est allé ailleurs! Dans son ouvrage, il parle du bonheur, de la beauté et de la femme. On peut lire par exemple: «Il faut rougir d'un bonheur qui ne s'incline pas devant le deuil des gens heureux», ou encore: «Même les choses les plus laides ont souvent des taches de beauté plus frappantes que celles se trouvant dans les choses les plus belles». Ou encore: «Pour être aimée, la femme cherche furieusement à être ce qu'elle n'est pas. Mais pour aimer, elle cherche curieusement en l'homme l'être qu'il n'est pas.» L'auteur parle aussi de la vie, du besoin et de la nature. Med Rêche est né à Constantine le 28 novembre 1965, il est diplômé en littérature française. Il exerça le métier de journaliste un temps, avant de se consacrer à l'écriture. De toute évidence, l'auteur ne vit pas de ses livres comme c'est le cas des autres écrivains dans notre pays.